Dans un récent article(1), on signale une hausse importante des adoptions en 2022 par rapport à 2021 mais également une forte augmentation des abandons d'animaux :
"À la SPA de Québec, les entrées aux refuges ont augmenté de 15 % par rapport à la moyenne, tandis qu’on observe une hausse de 9 % comparativement à l’an dernier dans la métropole."
Cet article s'attaque plutôt aux comportements des adoptants comme principale cause du problème : de nombreuses adoptions pendant la pandémie mais maintenant que le télétravail est réduit, hausse des frais de nourriture et des soins en cette période d'inflation,...
Mais il n'est pas question des logements qui n'acceptent pas les animaux.
Les propriétaires de logements sont souvent montrés du doigt et on les accuse d'être responsable des abandons. Mais avant de pointer les propriétaires, il est important de conscientiser les comportements des propriétaires d'animaux.
Plusieurs nouveaux adoptants ne sont pas au courant de tout ce qu'implique d'avoir un animal autant dans les efforts comme les sorties au parc/rues ou même le prix relié au litière, criquettes, soins médicaux,... :
"Les experts avaient pourtant averti la population quand tout le monde s’est précipité pour adopter un animal durant la première année de la pandémie, souligne Sophie Gaillard, directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal.
«On observe cette situation à la grandeur du pays. On s’attend à ce que ça augmente encore dans les prochaines années, maintenant que 52 % des Québécois possèdent un chien ou un chat», lance-t-elle. Mme Gaillard croit d’ailleurs que le phénomène s’intensifiera dans les prochaines années, notamment avec la hausse du coût de la vie.
L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) croit qu'il est important que les locataires et propriétaires sachent l'engagement nécessaire pour détenir un animal.
Également, le comportement des propriétaires d'animaux est l'un des évènements qui incite les propriétaires de logements à interdire les animaux : un animal qui s'ennuie et qui pleure sans cesse en dérangeant les voisins ainsi que les aboiements, un chat qui griffe les planchers, qui fait ses besoins sur le tapis par défaut de litière,...
L'Association des Propriétaires du Québec revendique depuis longtemps la mise en place d'un dépôt de garantie car ce montant conscientiserait les locataires et permettrait de remettre en état une partie des dégâts subis.
Si vous aussi vous avez vécu des histoires "d'horreur" avec un de vos logements et que vous voulez partager votre histoire dans notre mensuel, contactez notre service des communications.
(1) https://www.journaldequebec.com/2023/01/08/une-augmentation-des-adoptions-qui-nest-pas-bon-signe
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