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Animaux dans les logements : Pourquoi ne pas en discuter plutôt que vouloir l'imposer se demande l'APQ

Animaux dans les logements : Pourquoi ne pas en discuter plutôt que vouloir l'imposer se demande l'APQ

Montréal, le 19 juin 2023 --- L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) reproche aux représentants des locataires sur le sujet des animaux et à Québec Solidaire de vouloir imposer une nouvelle interdiction dans les logements sans prendre le temps d'en discuter avec les propriétaires, de comprendre le point de vue et les impacts pour chacun et finalement peut-être trouver une solution ensemble.

"Nous assistons depuis quelques années à des demandes répétées de la SPCA, des associations de locataires, de Québec Solidaire pour abolir le libre choix du propriétaire de logements de permettre ou non la présence d'un animal : pétitions, projets de loi... Mais est ce qu'à un moment donné un de ces organismes a tenté de comprendre les locateurs et de proposer une solution? L'approche est à revoir: il faut responsabiliser les locataires qui ont des animaux et apporter des mesures de protection aux propriétaires!" selon Martin Messier, Président de l'APQ.

"Enlever un droit sans mesurer l'impact sur les autres parties prenantes du bail n'est en rien une approche coopérative et encore moins gagnante" d'ajouter l'APQ.

L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) a expliqué et démontré que les problèmes reliés à la présence d'animaux dans les immeubles pouvaient être atténués par diverses solutions. Encore faut-il que toutes les parties concernées fassent preuve de bonne foi, d'écoute et d'une réelle volonté pour régler cette situation.

L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) rappelle que le dépôt de sécurité n'est pas l'unique entente à trouver.
Comme à l'APQ nous ne faisons pas la sourde oreille aux arguments des autres, nous avons élaboré diverses avenues qui pourraient être discutées :
- Formation obligatoire et preuve de réussite pour avoir un animal dans un logement;
- Intervention de la SPCA (ou autre organisme régional) quand les locataires ne se conduisent pas correctement sur dépôt de plaintes;
- Rendre la loi 54, Loi visant l'amélioration de la situation juridique de l'animal, plus ferme envers les locataires
- Processus accéléré au Tribunal administratif du logement (TAL) pour mettre fin au bail sur preuve de négligence animale ou de plaintes reliés aux animaux;
- Permettre un dépôt de sécurité;
- Reconnaitre que les recours actuels pour dommages sont le parcours du combattant et collaborer pour moderniser et judiciariser les récalcitrants.

Pour entamer une collaboration, il faut aussi que toutes les parties s'entendent pour conserver le libre-choix du propriétaire de logement d'autoriser ou non les animaux en logement.
Il faut pouvoir aussi respecter les locataires sans animaux qui n'en ont pas par choix et souhaitent que leur environnement soit exempt d'animaux; ou ceux qui ont peur ou encore ceux qui sont allergiques.

"Le choix d'accepter les animaux dans un immeuble doit être maintenu, mais si en comprenant les réalités de chaque partie une solution était satisfaisante, un grand nombre de locataires pourraient avoir un animal, encore faut-il que comme dans toute bonne démocratie des négociations soient tenues." de conclure l'APQ.

Service des communications

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