Si on tient compte des villes de 10 000 habitants et plus, on constate qu'il y a encore beaucoup de logements privés disponibles au Québec, même si le taux d'inoccupation est passé de 2,5 % en avril 2008 à 2,3 % en avril 2009, avec un taux de disponibilité de 5,3 %. L'accessibilité au logement est encore très bonne alors qu'on constate que le loyer moyen d'un deux chambres au Québec est de 629 $ soit le plus bas au Canada si on fait exception de Terre-Neuve qui se situe à 615 $ par mois. Toutes les autres provinces canadiennes ont des loyers moyens plus élevés qu'au Québec.
Les chiffres sont fournis par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), avec son enquête réalisée en avril 2009.
Il y a encore beaucoup de logements disponibles à travers le Québec, à l'approche du 1er juillet. Par contre, certaines villes ont des taux d'inoccupation très faibles alors que le record est détenu par la Ville de Québec avec un taux aussi bas que 0,6 %.
« Le portrait du marché selon la taille du logement est assez uniforme dans la province et n'a toujours pas changé depuis les deux dernières enquêtes du printemps : le marché est plus serré dans le segment des grands appartements. En effet, le taux d'inoccupation est notablement plus faible du côté des appartements de deux et de trois chambres », note Kevin Hughes, économiste régional de la SCHL.
Le taux d'inoccupation se situe (avril 2009) à 2,7 % dans la RMR de Montréal. Depuis les dernières années, peu de logements locatifs se sont ajoutés dans le marché et la demande est demeurée forte, grâce à un bilan migratoire soutenu.
Dans la région de Sherbrooke, le taux d'inoccupation s'est chiffré à 2,5 % en avril 2009. Même si le solde migratoire est toujours élevé dans cette région, la demande a ralenti. « On estime que l'accession à la propriété et un marché du travail moins favorable pour les jeunes sont à l'origine de ce ralentissement.
Au Québec, c'est à Gatineau que le taux d'inoccupation a le plus baissé. Cette région connaît un marché de l'emploi robuste, surtout pour les jeunes, favorisant ainsi la formation de ménages locataires issus de la population locale et de la migration, ce qui a permis d'augmenter la demande. Aussi, peu de logements locatifs se sont ajoutés au parc immobilier actuel.