Les prix de l'énergie ont augmenté de 7,9 % entre juillet 2009 et juillet 2010, après s'être accrus de 1,3 % au cours de la période de 12 mois terminée en juin. Sans l'énergie, l'Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,3 % en juillet, après avoir affiché une hausse de 0,9 % en juin.
Dans l'indice des prix de l'énergie, les prix de l'électricité ont augmenté de 9,8 % en juillet comparativement au même mois l'année précédente.
En outre, les prix de l'essence étaient de 4,8 % plus élevés en juillet qu'ils ne l'étaient il y a un an. Cette hausse a suivi une baisse de 2,9 % observée au cours de la période de 12 mois terminée en juin.
Une augmentation des prix à la consommation a également été enregistrée en juillet au chapitre des coûts de remplacement par le propriétaire (+5,5 %), des primes d'assurance de véhicules automobiles (+5,1 %) et des aliments achetés au restaurant (+2,8 %).
L'IPC mensuel désaisonnalisé augmente
Sur une base mensuelle désaisonnalisée, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6 % en juillet après avoir diminué de 0,2 % en juin. L'indice des boissons alcoolisées et des produits du tabac a progressé de 1,7 %, tandis que l'indice de la santé et des soins personnels s'est accru de 1,0 %. En outre, l'indice du logement a augmenté de 0,8 %.
Variation sur 12 mois : sept des huit composantes principales de l'IPC affichent une hausse
Des huit composantes principales de l'IPC, sept ont enregistré des augmentations de prix au cours de la période de 12 mois terminée en juillet. Seule la composante de l'habillement et des chaussures a fait exception.
Les coûts du logement ont augmenté de 2,9 % en juillet après avoir progressé de 1,6 % en juin. En plus de payer des prix plus élevés pour l'électricité et les coûts de remplacement par le propriétaire, les consommateurs ont également payé plus pour le gaz naturel.
L'indice du coût de l'intérêt hypothécaire, qui mesure la variation de la partie intérêt des paiements sur la dette hypothécaire, s'est replié de 4,2 % en juillet, après avoir reculé de 5,0 % en juin.
Les coûts du transport ont augmenté de 2,7 % au cours de la période de 12 mois terminée en juillet après avoir affiché une hausse de 1,0 % en juin. En plus de payer des prix plus élevés pour l'essence et les primes d'assurance de véhicules automobiles, les consommateurs ont payé 1,7 % de plus pour l'achat de véhicules automobiles en juillet.
Les prix au chapitre des dépenses courantes, de l'ameublement et de l'équipement du ménage ont augmenté de 2,0 % en juillet comparativement au même mois l'année précédente. Cette augmentation a fait suite à la hausse de 1,2 % enregistrée en juin.
Les prix des aliments ont progressé de 1,1 %, après s'être accrus de 0,7 % en juin. En juillet, des prix plus élevés ont été enregistrés tant pour les aliments achetés au restaurant que pour les aliments achetés au magasin. Des augmentations des prix ont été observées pour les boissons non alcoolisées, le sucre et les confiseries ainsi que pour les produits laitiers et les oeufs, tandis que les prix des fruits frais et des légumes frais ont diminué.
Dans la composante santé et soins personnels, les prix se sont accrus de 2,8 % après avoir progressé de 1,7 % au cours de la période de 12 mois terminée en juin. Les prix des services de soins personnels et des services de soins de santé ont augmenté.
Dans la composante des loisirs, de la formation et de la lecture, les prix ont progressé de 0,8 % après avoir connu une hausse de 0,4 % en juin. Les consommateurs ont payé davantage pour la câblodistribution et les services de satellite ainsi que pour l'utilisation d'installations de services de loisirs. En revanche, les prix de l'équipement, du matériel et des services de divertissement au foyer ainsi que du matériel et des fournitures informatiques ont baissé.
Les consommateurs ont payé 2,7 % de moins pour l'habillement et les chaussures en juillet qu'ils ne l'avaient fait l'année précédente. Des prix plus faibles ont été enregistrés pour les vêtements pour femmes, pour enfants et pour hommes.
Les provinces
Les prix à la consommation ont augmenté dans toutes les provinces, sauf au Manitoba, au cours de la période de 12 mois terminée en juillet.
Le 1er juillet 2010, la taxe de vente harmonisée (TVH) est entrée en vigueur en Ontario et en Colombie-Britannique. En outre, la Nouvelle-Écosse a augmenté sa TVH de deux points de pourcentage.
Le taux de variation d'une année à l'autre le plus élevé s'est observé en Ontario, où les prix à la consommation se sont accrus de 2,9 % après avoir progressé de 1,6 % en juin. Les prix de l'essence, de l'électricité et des primes d'assurance de véhicules automobiles ont augmenté. En outre, les consommateurs en Ontario ont payé davantage au chapitre des coûts de remplacement par le propriétaire.
Les prix à la consommation ont progressé de 2,0 % en Colombie-Britannique au cours de la période de 12 mois terminée en juillet, après avoir affiché une hausse de 0,5 % en juin. En juillet, les prix de l'électricité ont augmenté de 36,7 % et les prix des aliments achetés au restaurant se sont accrus de 7,5 %. En outre, les prix à la pompe et les coûts de remplacement par le propriétaire ont augmenté.
En Nouvelle-Écosse, les prix ont progressé de 1,7 % au cours de la période de 12 mois terminée en juillet. Des prix plus élevés ont été enregistrés pour les aliments achetés au restaurant, l'essence, l'achat de véhicules automobiles ainsi que la câblodistribution et les services de satellite.
Au Manitoba, les prix ont reculé de 0,3 % au cours de la période de 12 mois terminée en juillet, après s'être repliés de 0,2 % en juin. Des baisses des prix de l'essence, du gaz naturel ainsi que des primes d'assurance habitation et hypothécaire ont été enregistrées dans cette province.
Variation sur 12 mois de l'Indice de référence de la Banque du Canada
L'indice de référence de la Banque du Canada a progressé de 1,6 % au cours de la période de 12 mois terminée en juillet, après avoir augmenté de 1,7 % en juin.
L'indice de référence mensuel désaisonnalisé a progressé de 0,1 % en juillet, soit une hausse égale à celle observée en juin.
La mesure de l'indice de référence de la Banque du Canada exclut de l'IPC d'ensemble l'effet des modifications des impôts indirects, notamment les taxes à la consommation comme la TVH, et huit des composantes les plus volatiles identifiées par la Banque du Canada.