L'Indice des prix des logements neufs (IPLN) a reculé de 0,1 % en janvier, principalement en raison des prix de vente négociés à la baisse. Il s'agissait de la première diminution à l'échelle nationale depuis juillet 2010.
La région métropolitaine combinée de Toronto et Oshawa a le plus contribué à la baisse mensuelle en raison d'une diminution des prix de 0,1 % par rapport au mois précédent. Cette diminution était principalement attribuable aux ensembles d'incitatifs offerts par les constructeurs pour stimuler les ventes ainsi qu'aux prix de vente négociés à la baisse. Toutefois, selon d'autres constructeurs, elle a été atténuée par des prix plus élevés attribuables aux conditions du marché et aux coûts plus élevés des terrains. Il s'agissait du premier recul à Toronto et Oshawa depuis juillet 2014.
La hausse des prix de catalogue a été contrebalancée par des prix de vente négociés à la baisse dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) d'Ottawa–Gatineau (-0,3 %) et de Vancouver (-0,1 %). Il s'agissait de la plus importante diminution à Ottawa–Gatineau depuis novembre 2013 et d'une troisième baisse mensuelle consécutive à Vancouver.
Après trois mois sans variation de prix, la RMR de Victoria a enregistré un recul de 0,5 % en janvier en raison des prix de vente négociés à la baisse. Les prix des logements neufs ont également reculé à Edmonton (-0,2 %) en raison des prix de vente négociés à la baisse. Il s'agissait de la première diminution mensuelle des prix à Edmonton depuis avril 2014.
Les prix des logements neufs à Calgary étaient inchangés après 25 mois d'augmentation. Les prix étaient également inchangés dans 10 autres régions métropolitaines visées par l'enquête.
La région de St. Catharines–Niagara a enregistré la plus importante hausse des prix parmi les RMR visées par l'enquête, les prix ayant crû de 0,6 % en janvier. Les constructeurs ont indiqué que la hausse était principalement attribuable aux conditions du marché. Il s'agissait de la plus importante augmentation mensuelle des prix dans cette RMR depuis février 2014.
Pour un troisième mois consécutif, les prix des logements neufs ont augmenté à London (+0,3 %), principalement en raison de la hausse des prix des matériaux de construction et des coûts de main-d'œuvre déclarée par les constructeurs.
Montréal, Hamilton et Winnipeg ont également affiché de faibles hausses des prix en janvier (+0,1 % chacune). À Montréal, où les prix avaient enregistré une variation nulle ou à la baisse depuis août, certains constructeurs ont augmenté leur prix de catalogue pour la nouvelle année. Les constructeurs à Hamilton ont indiqué que la plus récente augmentation des prix — la plus faible dans cette RMR depuis mars 2014 — était attribuable à la hausse des frais d'aménagement des terrains. À Winnipeg, les constructeurs ont affirmé que l'augmentation des coûts de main-d'œuvre expliquait cette hausse.
D'une année à l'autre, l'IPLN a augmenté de 1,4 % en janvier, en baisse par rapport à une hausse de 1,7 % en décembre. Il s'agissait de la plus faible augmentation annuelle depuis juillet de l'année précédente.
Calgary (+5,1 %) et la région métropolitaine combinée de Toronto et Oshawa (+2,2 %) sont demeurées en tête de la croissance annuelle, bien qu'à un rythme plus lent que celui déclaré précédemment.
D'autres augmentations appréciables d'une année à l'autre ont été déclarées à Hamilton (+3,6 %) et à London (+3,0 %). Il s'agissait du plus important mouvement annuel des prix à Hamilton depuis mars 2008 et à London depuis juin 2010.
Parmi les 21 régions métropolitaines visées par l'enquête, 8 ont affiché une diminution des prix d'une année à l'autre en janvier : Victoria (-1,5 %), Charlottetown et Ottawa–Gatineau (-1,3 % chacune), Vancouver (-0,6 %), la région métropolitaine combinée de Saint John, Fredericton et Moncton (-0,4 %), Regina et Saskatoon (-0,2 % chacune), ainsi que Montréal (-0,1 %). Il s'agissait de la première diminution annuelle des prix à Saskatoon depuis janvier 2010.