La forte augmentation de l'Indice des prix à la consommation (IPC) pour août 2021 à 4.1% démontre une fois de plus que le coût de la vie ne cesse d'augmenter.
''Après avoir progressé de 3,7 % en juillet, l'Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 4,1 % d'une année à l'autre en août. Il s'agit de son rythme de croissance le plus rapide depuis mars 2003. L'augmentation des prix découle principalement d'une accumulation de pressions récentes sur les prix et de niveaux de prix plus bas enregistrés en 2020. Sans l'essence, l'IPC a augmenté de 3,2 % d'une année à l'autre.'
Et cette hausse se reflète également sur les coûts liés à la possession d'un logement :
L'indice du coût de remplacement par le propriétaire affiche son rythme de croissance le plus rapide en plus de 30 ans
''L'indice du coût de remplacement par le propriétaire, qui est lié aux prix des logements neufs, a poursuivi sa tendance à la hausse; il a augmenté de 14,3 % d'une année à l'autre en août, ce qui représente la croissance annuelle la plus prononcée depuis septembre 1987. Il s'agit du quatrième mois d'affilée de croissance d'au moins 10 %.
Parallèlement, l'indice des autres dépenses pour le logement en propriété, qui comprend les frais de commission liés à la vente de biens immobiliers, a augmenté de 14,3 % d'une année à l'autre en août.''
Image : https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/210915/cg-a003-fra.htm
Avec une telle augmentation, on peut s'attendre à ce que les propriétaires de logements aient des montants plus élevés à mettre dans leur calcul d'augmentation de loyer 2022.
Il est à noter que l'IPC Logement lui n'augmente que de 2.7% d'août 2020 à août 2021.
Les coûts reliés à l'entretien et réparation des immeubles ne cessent d'augmenter. Les soumissions sont de plus en plus élevées et selon les raisons émises, ce sont les coûts des matériaux qui ont connu une croissance importante ainsi que le manque de main d’œuvre.
Cette pression financière inquiète l'Association des Propriétaires du Québec (APQ) car de nombreux propriétaires ne pourront, par manque de liquidités, procéder à des travaux importants et requis sur leur immeuble.
L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) espère que les immeubles plus âgés et nécessitant des rénovations importantes ne deviendront pas des immeubles "cul-de-sac", ce qui signifie que les revenus locatifs de l'immeuble sont si bas que les compagnies de prêts refusent de refinancer. Ces immeubles continueront donc de se dégrader à moins que l'on intervienne pour permettre au propriétaire un rendement suffisant pour justifier son investissement.
Également, par manque de soutien financier, certains propriétaires laissent des logements libres qui pourraient une fois mis à jour satisfaire de nombreuses familles en attente de logements.
La pandémie laisse ses traces sur bien plus que le domaine de la santé. Tous les secteurs sont touchés de près ou de loin et il ne reste plus qu'à attendre qu'une certaine normalisation et un retour à la normalité reviennent.
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