Cette rencontre au mois de juillet avait pour but de discuter de l'habitation, de partager notre expertise et nos visions sur les modifications plus que nécessaires au domaine de l'habitation. Nous avons, à travers nos échanges, pu exprimer nos revendications.
Depuis trop longtemps déjà, nous avons plongé les immeubles à logements dans une situation difficile, notamment, en raison du système de contrôle de loyer. Nous en connaissons maintenant les effets pervers et destructifs sur l'offre de logements locatifs résidentiels. L'APQ fait porter le blâme au gouvernement, tant actuel que passé pour cette situation qui doit être rapidement corrigée.
Pour redonner une vie à la construction des immeubles à logements, il faut donner un peu d'air à ce marché étouffé depuis trop longtemps par un système de fixation des loyers complètement inadéquat.
L'APQ reproche également au gouvernement de mêler la notion de capacité de payer des locataires au système de fixation des loyers au Québec. Il faut plutôt voir que l'incapacité de rénover nos logements résulte d'un contrôle excessif de l'État. Les coûts de rénovation ne sont pas l'objet des contraintes et fixations gouvernementales ce qui place le propriétaire dans une situation intenable. En voulant maintenir les loyers dans l'étau de la contrainte, l'État nuit aux locataires tant qu'aux propriétaires.
Il est important pour le gouvernement de corriger la situation en procédant à une réforme dans le dossier de l'habitation.
Monsieur Laframboise a été attentif à nos revendications et nous ne manquerons pas de mettre les problèmes locatifs de l'avant lors de la campagne électorale.
L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) a rencontré le député caquiste Mario Laframboise
