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La Banque du Canada laisse inchangé le taux cible du financement à un jour à 1 %

La Banque du Canada laisse inchangé le taux cible du financement à un jour à 1 %

La Banque du Canada a annoncé qu'elle maintient le taux cible du financement à un jour à 1 %. Le taux officiel d'escompte demeure à 1 1/4 %, et le taux de rémunération des dépôts, à 3/4 %.

L'inflation a augmenté ces derniers mois, comme l'anticipait la Banque dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) de juillet, sous l'effet du regain de l'activité économique et de la hausse des prix de l'essence. Les mesures de l'inflation fondamentale se sont légèrement accrues, en phase avec le rétrécissement de l'écart de production et l'atténuation des effets des prix plus bas des aliments. La Banque s'attend à ce que l'inflation remonte à 2 % au deuxième semestre de 2018, ce qui est un peu plus tard que prévu en juillet, en raison de la vigueur récente du dollar canadien. La Banque est aussi consciente du fait que des facteurs structurels mondiaux pourraient peser sur l'inflation au Canada et dans d'autres économies avancées.

Les économies mondiale et canadienne progressent de la façon décrite dans le RPM de juillet. L'activité économique continue de se renforcer et de s'étendre à un nombre grandissant de pays. La Banque s'attend encore à ce que la croissance mondiale avoisine 3 1/2 % en moyenne au cours de 2017-2019. Toutefois, cette prévision demeure entachée d'une incertitude considérable quant à l'évolution géopolitique et aux politiques budgétaires et commerciales, notamment la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain.

La croissance de l'économie canadienne au deuxième trimestre a été plus robuste qu'escompté et plus généralisée dans l'ensemble des secteurs et des régions. Elle devrait se modérer pour s'établir à un rythme plus soutenable au deuxième semestre de 2017 et rester près de la croissance potentielle au cours des deux prochaines années, le taux d'expansion du PIB réel se situant à 3,1 % en 2017, à 2,1 % en 2018 et à 1,5 % en 2019. On s'attend à ce que la contribution des exportations et des investissements des entreprises à la croissance du PIB demeure solide. Toutefois, la croissance projetée des exportations est légèrement plus lente qu'avant, en raison notamment du dollar canadien qui a été plus vigoureux que ce qui avait été postulé en juillet. Le secteur du logement et la consommation devraient ralentir, en raison des modifications apportées aux politiques touchant les marchés du logement et des taux d'intérêt plus élevés. Du fait des hauts niveaux d'endettement, les dépenses des ménages seront probablement plus sensibles aux taux d'intérêt que par le passé.

La Banque estime que l'économie tourne près de son potentiel. Toutefois, les salaires et d'autres données indiquent qu'une marge de ressources inutilisées subsiste sur le marché du travail. Ce constat laisse supposer que la croissance pourrait augmenter davantage que ne le prévoit la Banque sans que l'inflation se hisse au-dessus de la cible de façon notable.

Compte tenu de ces perspectives et des risques et incertitudes exposés dans le RPM paru aujourd'hui, le Conseil de direction juge que la politique monétaire actuelle est appropriée. Même si un degré moindre de détente monétaire sera probablement nécessaire avec le temps, le Conseil fera preuve de circonspection au moment de procéder à de futurs ajustements du taux directeur. En particulier, la Banque sera guidée par les nouvelles données sur lesquelles elle se fonde pour évaluer la sensibilité de l'économie aux taux d'intérêt, l'évolution des capacités économiques et la dynamique de la croissance des salaires et de l'inflation.

Service des communications

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