La présente publication s’inscrit dans une série de six textes dont les trois premiers ont paru en juin, juillet et août 2022. Ces articles sont rendus possibles avec la participation financière du gouvernement du Québec.
Afin d’actualiser sa mission, le SANC a établi des collaborations avec des institutions publiques, d’autres organismes communautaires, des entreprises privées et des propriétaires d’habitations locatives de la région. Ces derniers contribuent à l’intégration des personnes immigrantes en bâtissant une relation propriétaire-locataire basée sur les lois du Québec, le respect et la confiance réciproque.
Il y a des avantages à louer un appartement à une personne immigrante. En effet, le personnel du SANC peut aider à la fois le propriétaire et le locataire, en facilitant la communication avec la clarification et la transmission de messages, ce qui est particulièrement important lorsque les locataires ne sont pas encore à l’aise en français. L’intervenant du SANC peut aussi expliquer le fonctionnement du logement au Québec et l’entretien de celui-ci, si nécessaire. Les personnes immigrantes reçoivent le guide du locataire et beaucoup d’information avec les séances d’informations. Des propriétaires donnent plus de détails sur l’accompagnement fait par le SANC dans la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=XZCStxC6ZA4.
Même si le processus d’intégration est complexe et comporte plusieurs phases, la plupart des personnes immigrantes font preuve de résilience et s’adaptent à leur nouveau milieu de vie. Les trois prochaines publications aborderont les étapes d’intégration, soit : l’irréalité, la lune de miel, la prise de conscience, l’acceptation, l’adaptation, la quête de sens et l’intégration. Des noms fictifs identifient celles-ci. Ces phases sont associées à certains personnages mentionnés dans les premiers articles. Ce 4e article présente l’irréalité 1(Jerêve) et la lune de miel (Malune Demiel).
Monsieur Levoisin, lorsqu’il était dans sa région natale wallonne, avait choisi le Québec pour y réaliser son rêve de vivre en Amérique du Nord. Il connaissait déjà le français et il imaginait les paysages du Québec en hiver et ses grands espaces. Il se voyait habiter dans un beau logement, lequel espérait trouver rapidement après son arrivée. Il était dans l’étape de l’irréalité (Jerêve), car c’était la première fois qu’il visitait le Québec et le Canada.
L’agent de soutien à l’accueil du SANC l’a aidé dans sa recherche d’un premier toit. L’appartement qu’il a choisi lui convenait parfaitement. Il a pu répondre à l’enquête de crédit ainsi qu’au dépôt d’un mois de loyer demandé par le propriétaire, monsieur Jeloutout, ce qui lui a permis de louer son premier logement au Québec.
Contrairement à Levoisin, Jeviens Deloin, jeune originaire de l’Afrique interlacustre, a été confronté avec son frère à de premiers obstacles concernant le logement. En effet, il n’avait pas d’histoire de crédit au Canada. De plus, il n’avait pas d’endosseur. L’employé du SANC a réussi à convaincre un propriétaire de leur faire visiter un appartement. Il lui a expliqué le rôle du SANC et l’a informé du soutien gouvernemental dont les personnes réfugiées prises en charge par l’état (RPCÉ) bénéficient dès leur arrivée, notamment l’aide financière qui leur permet de subvenir à leurs besoins, incluant le paiement du loyer. Le personnel du SANC les a accompagnés dans l’adaptation avec les différents systèmes de la société québécoise (santé, éducation, habitation, etc.) et ils ont reçu le Guide de locataire, contenant des informations sur leurs droits et responsabilités.
Monsieur Levoisin est passé de l’irréalité (Jerêve) à la lune de miel (Malune Demiel) à partir du moment qu’il est sorti de l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau à Montréal. Son premier constat a été le froid glacial de l’hiver québécois. Même s’il s’est informé sur la température, il n’avait pas jusqu’à ce jour ressenti l’humidité et ne connaissait pas le phénomène de la pluie verglaçante.
Une fois l’installation terminée, il a pris le temps de s’acclimater avec son nouvel environnement. Grâce au jumelage interculturel du SANC, il a parcouru son quartier avec son jumeau ainsi que le Carrefour de l’Estrie et le centre-ville. Il a aussi découvert des lieux historiques et culturels de sa nouvelle ville. Étant architecte de formation, il comparait le genre structural des bâtiments et des maisons d’ici avec celles de son pays d’origine. Il admire les maisons du style canadien. La visite de l’Hôtel de Ville ainsi que les différentes fresques que l’on retrouve à plusieurs endroits l’ont impressionné.
Quelques mois après son arrivée, le propriétaire du logement où il résidait, monsieur Jeloutout, a organisé une vente-débarras. Levoisin a entamé avec lui une conversation autour d’un vaisselier antique en chêne des années 1900. Par la suite, leur dialogue s’est tourné vers la recherche d’emploi, tel qu’elle s’effectue au Québec. Pensant à ses propres besoins, Jeloutout lui a proposé un travail comme concierge dans son immeuble, ce que Levoisin a accepté sans hésitation. Ce dernier avait aussi des connaissances en menuiserie et des habiletés manuelles et il était prêt à travailler en contrepartie d’un salaire. Ce travail l’aiderait à conserver les économies qui lui restaient tout en continuant sa recherche d’emploi dans son domaine, l’architecture. La relation propriétaire-locataire offre des occasions de dialogue sur différents sujets dont la culture de chacun.
Pour leur part, Jeviens Deloin et son frère ont vécu l’étape de la lune de miel différemment. C’était la première fois qu’il voyait la neige. Ils ont découvert tous les accessoires pour s’habiller en hiver; les manteaux, les bottes, les gants, etc. Ils ont appris aussi à déneiger la galerie de leur appartement ainsi qu’à trier les matières recyclables. Ils ont participé à plusieurs séances d’information offertes par le SANC pour connaître et comprendre le fonctionnement de la société québécoise. Par exemple, ils ont suivi la session sur les premières démarches d’installation et sur les impôts. Finalement, ils s’adaptent tranquillement avec le transport en commun mais se sentent déstabilisés et déconcertés par la précision des horaires des autobus. La suite à lire dans les prochaines parutions.
Afin d’actualiser sa mission, le SANC a établi des collaborations avec des institutions publiques, d’autres organismes communautaires, des entreprises privées et des propriétaires d’habitations locatives de la région. Ces derniers contribuent à l’intégration des personnes immigrantes en bâtissant une relation propriétaire-locataire basée sur les lois du Québec, le respect et la confiance réciproque.
Il y a des avantages à louer un appartement à une personne immigrante. En effet, le personnel du SANC peut aider à la fois le propriétaire et le locataire, en facilitant la communication avec la clarification et la transmission de messages, ce qui est particulièrement important lorsque les locataires ne sont pas encore à l’aise en français. L’intervenant du SANC peut aussi expliquer le fonctionnement du logement au Québec et l’entretien de celui-ci, si nécessaire. Les personnes immigrantes reçoivent le guide du locataire et beaucoup d’information avec les séances d’informations. Des propriétaires donnent plus de détails sur l’accompagnement fait par le SANC dans la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=XZCStxC6ZA4.
Même si le processus d’intégration est complexe et comporte plusieurs phases, la plupart des personnes immigrantes font preuve de résilience et s’adaptent à leur nouveau milieu de vie. Les trois prochaines publications aborderont les étapes d’intégration, soit : l’irréalité, la lune de miel, la prise de conscience, l’acceptation, l’adaptation, la quête de sens et l’intégration. Des noms fictifs identifient celles-ci. Ces phases sont associées à certains personnages mentionnés dans les premiers articles. Ce 4e article présente l’irréalité 1(Jerêve) et la lune de miel (Malune Demiel).
Monsieur Levoisin, lorsqu’il était dans sa région natale wallonne, avait choisi le Québec pour y réaliser son rêve de vivre en Amérique du Nord. Il connaissait déjà le français et il imaginait les paysages du Québec en hiver et ses grands espaces. Il se voyait habiter dans un beau logement, lequel espérait trouver rapidement après son arrivée. Il était dans l’étape de l’irréalité (Jerêve), car c’était la première fois qu’il visitait le Québec et le Canada.
L’agent de soutien à l’accueil du SANC l’a aidé dans sa recherche d’un premier toit. L’appartement qu’il a choisi lui convenait parfaitement. Il a pu répondre à l’enquête de crédit ainsi qu’au dépôt d’un mois de loyer demandé par le propriétaire, monsieur Jeloutout, ce qui lui a permis de louer son premier logement au Québec.
Contrairement à Levoisin, Jeviens Deloin, jeune originaire de l’Afrique interlacustre, a été confronté avec son frère à de premiers obstacles concernant le logement. En effet, il n’avait pas d’histoire de crédit au Canada. De plus, il n’avait pas d’endosseur. L’employé du SANC a réussi à convaincre un propriétaire de leur faire visiter un appartement. Il lui a expliqué le rôle du SANC et l’a informé du soutien gouvernemental dont les personnes réfugiées prises en charge par l’état (RPCÉ) bénéficient dès leur arrivée, notamment l’aide financière qui leur permet de subvenir à leurs besoins, incluant le paiement du loyer. Le personnel du SANC les a accompagnés dans l’adaptation avec les différents systèmes de la société québécoise (santé, éducation, habitation, etc.) et ils ont reçu le Guide de locataire, contenant des informations sur leurs droits et responsabilités.
Monsieur Levoisin est passé de l’irréalité (Jerêve) à la lune de miel (Malune Demiel) à partir du moment qu’il est sorti de l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau à Montréal. Son premier constat a été le froid glacial de l’hiver québécois. Même s’il s’est informé sur la température, il n’avait pas jusqu’à ce jour ressenti l’humidité et ne connaissait pas le phénomène de la pluie verglaçante.
Une fois l’installation terminée, il a pris le temps de s’acclimater avec son nouvel environnement. Grâce au jumelage interculturel du SANC, il a parcouru son quartier avec son jumeau ainsi que le Carrefour de l’Estrie et le centre-ville. Il a aussi découvert des lieux historiques et culturels de sa nouvelle ville. Étant architecte de formation, il comparait le genre structural des bâtiments et des maisons d’ici avec celles de son pays d’origine. Il admire les maisons du style canadien. La visite de l’Hôtel de Ville ainsi que les différentes fresques que l’on retrouve à plusieurs endroits l’ont impressionné.
Quelques mois après son arrivée, le propriétaire du logement où il résidait, monsieur Jeloutout, a organisé une vente-débarras. Levoisin a entamé avec lui une conversation autour d’un vaisselier antique en chêne des années 1900. Par la suite, leur dialogue s’est tourné vers la recherche d’emploi, tel qu’elle s’effectue au Québec. Pensant à ses propres besoins, Jeloutout lui a proposé un travail comme concierge dans son immeuble, ce que Levoisin a accepté sans hésitation. Ce dernier avait aussi des connaissances en menuiserie et des habiletés manuelles et il était prêt à travailler en contrepartie d’un salaire. Ce travail l’aiderait à conserver les économies qui lui restaient tout en continuant sa recherche d’emploi dans son domaine, l’architecture. La relation propriétaire-locataire offre des occasions de dialogue sur différents sujets dont la culture de chacun.
Pour leur part, Jeviens Deloin et son frère ont vécu l’étape de la lune de miel différemment. C’était la première fois qu’il voyait la neige. Ils ont découvert tous les accessoires pour s’habiller en hiver; les manteaux, les bottes, les gants, etc. Ils ont appris aussi à déneiger la galerie de leur appartement ainsi qu’à trier les matières recyclables. Ils ont participé à plusieurs séances d’information offertes par le SANC pour connaître et comprendre le fonctionnement de la société québécoise. Par exemple, ils ont suivi la session sur les premières démarches d’installation et sur les impôts. Finalement, ils s’adaptent tranquillement avec le transport en commun mais se sentent déstabilisés et déconcertés par la précision des horaires des autobus. La suite à lire dans les prochaines parutions.