Saviez-vous que la grande région de Montréal compte 548 immeubles de 40 unités de logement et plus, pour un total de 59 208 unités. Les chiffres ont été fournis par MM. Benoît Poulin et Germain Villeneuve, deux vice-présidents chez CB Richard Ellis Québec Ltée, courtier immobilier spécialisé dans ce genre de transactions.
Il est aussi intéressant de constater que ces 548 immeubles sont principalement installés dans le secteur Ville-Marie (centre-ville de Montréal), avec 149 de ces édifices en hauteur. Suivent St-Laurent, Côte-St-Luc et Notre-Dame-de-Grâce. On parle donc de 21 639 logements en provenance de ces immeubles de 40 logements et plus dans le secteur Ville-Marie sur le total des unités.
Les propriétaires de ces grands immeubles de Montréal proviennent de capitaux privés pour une proportion importante de 93 %; alors que 3 % de ces immeubles appartiennent à des capitaux publics et 4 % à des capitaux en provenance de l'institutionnel. Les capitaux privés viennent des corporations, des individus, de sociétés en commandite et les capitaux de l'institutionnel proviennent principalement des fonds de pension, des compagnies d'assurance, des villes, et enfin des gouvernements.
Les capitaux canadiens ont la part du gâteau à 86 % et la balance pour des capitaux étrangers. Le secteur Ville-Marie contient la plus grande proportion d'investisseurs étrangers à 29 %.
Ces immeubles ont été transigés pour près de 300 000 000 $ en 2003, et on connaîtra une diminution des transactions en 2004, pour des valeurs d'environ 50 000 000 $ de moins. Avec l'analyse des transactions de 2005, on constate une remontée importante, alors que ce même volume a atteint les 375 000 000 $.
Les grands propriétaires privés sont ''vendeur''
Les conférenciers ont laissé savoir que le marché actuel des grands immeubles est dominé par les investisseurs privés mais on constate une présence de plus en plus grande d'acheteurs publics et institutionnels.
Il est à noter que les propriétaires privés, pour une partie du parc immobilier de Montréal, sont maintenant vendeurs à cause des facteurs suivants: augmentation des taux de vacance; conversion difficile, la Régie du logement qui limite les augmentations donc la valeur des propriétés; et la stagnation des revenus nets et des valeurs avec les hausses de taxes foncières et les coûts de l'énergie qui n'ont pas fini de grimper.
Enfin, même si de ''grands joueurs'' se départissent de ces tours d'habitation, on devait préciser que Montréal restera encore un excellent choix pour les investiseurs.
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