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Les marchés boursiers ont été très volatiles depuis le début 2022

Les marchés boursiers ont été très volatiles depuis le début 2022
Par IG Gestion de patrimoine

Les marchés boursiers ont été très volatiles depuis le début 2022 et voici le commentaire sur les marchés suite au 3ème trimestre de 2022 écrit par M. Philip Petursson, stratège en chef des placements chez IG Gestion de Patrimoine :

‘’Le troisième trimestre de 2022 a été marqué par des difficultés économiques similaires, comme ce fut le cas pendant la majeure partie de l’année. L’inflation aux États-Unis et au Canada demeure à des niveaux qui ont incité les banques centrales à prendre d’autres mesures, tandis que l’affaiblissement des données économiques a ravivé les craintes de récession. Les marchés boursiers ont commencé le trimestre sur une note positive, se redressant par rapport aux creux de juin. L’humeur générale des investisseurs a changé à la mi-août, après le discours de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), à Jackson Hole, au Wyoming, qui a réaffirmé l’engagement de la Fed à réduire l’inflation. Ce facteur a déclenché un repli, de sorte que l’indice S&P 500 et l’indice composé S&P/TSX ont touché de nouveaux creux depuis le début de l’année. Les taux obligataires ont augmenté au troisième trimestre en raison des hausses soutenues de taux d’intérêt décrétées par les banques centrales. Le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans a atteint un sommet de 3,95 % à la fin du trimestre – un niveau inégalé depuis 2010. L’inflation au Canada a fléchi au troisième trimestre, passant de 8,1 % en juin à 7 %. Les taux des obligations du gouvernement canadien ont terminé le trimestre en légère baisse. Les prix des matières premières ont continué de baisser au troisième trimestre. Les prix du pétrole ont reculé de 26 $ US le baril pour s’établir à 79,49 $ US à la fin du trimestre. Dans l’ensemble, les prix des matières premières ont chuté, l’indice CRB All Commodity ayant reculé de 6,2 % au cours du trimestre, en raison du ralentissement de l’économie mondiale. Cette baisse soutenue des prix des matières premières semble témoigner d’une diminution de la demande, ce qui appuie la thèse d’un ralentissement économique mondial. Dans l’ensemble, le trimestre a été décevant pour les investisseurs, en raison de l’inflation toujours élevée, de la faiblesse des marchés boursiers et de l’incertitude à l’égard de l’économie mondiale.

Actions canadiennes
L’indice composé S&P/TSX a reculé au cours du mois, parallèlement aux principaux marchés boursiers mondiaux. L’indice a encore perdu du terrain, ayant cédé 2,2 % au cours du trimestre, pour inscrire une perte de -13,1 % depuis le début de l’année. Les secteurs des télécommunications, des soins de santé et de l’immobilier ont nui à l’indice au cours du trimestre, tandis que les secteurs de l’industrie, de la consommation discrétionnaire et de la consommation de base ont contribué au rendement. Les actions canadiennes ont continué d’être plombées par la hausse des taux d’intérêt et les craintes d’un ralentissement économique imminent. Compte tenu de la récente volatilité, les valorisations des actions canadiennes ont été inférieures au niveau actuel que quatre fois depuis 1995.

Actions américaines
L’indice S&P 500 a reculé pour un troisième trimestre d’affilée, les craintes d’inflation et de récession continuant de miner la confiance des investisseurs. La Réserve fédérale américaine a relevé deux fois son taux directeur au cours du trimestre (en juillet et en septembre), lequel a clôturé à 3,25 %, soit son plus haut niveau depuis 2008. La hausse des attentes à l’égard des taux d’intérêt et le ton adopté par la Fed ont alimenté une grande partie de la volatilité au cours du trimestre. Même si l’indice S&P 500 a reculé de 9,3 % en septembre et a terminé le trimestre en baisse de 5,3 %, son rendement était habituel pour cette période de l’année. Le mois de septembre est historiquement le pire mois pour l’indice S&P 500. Toutefois, ce faible rendement laisse généralement place à un rendement supérieur en novembre et en décembre.

Actions internationales
Les marchés boursiers internationaux ont encore été confrontés à de la volatilité au cours du trimestre. L’indice MSCI EAEO a reculé de 10 % durant le trimestre. Le ralentissement de la croissance économique en Europe, qui est en partie attribuable à la guerre en Ukraine, a contribué au repli. Les marchés émergents, mesurés par l’indice MSCI marchés émergents, ont subi le même sort. La hausse de l’inflation et le ralentissement de la croissance ont été un thème prépondérant durant le trimestre. L’indice MSCI Europe a continué de bien se comporter par rapport à l’indice S&P 500. Il n’en demeure pas moins que les valorisations plus attrayantes en Europe offrent une certaine protection contre les baisses.

Titres à revenu fixe
Les rendements des marchés obligataires ont été contrastés au cours du trimestre. L’univers des obligations canadiennes a occupé la tête de peloton, l’indice des obligations universelles FTSE Canada ayant progressé de 0,5 %. La Banque du Canada a haussé son taux des fonds à un jour deux fois durant le trimestre, en juillet et en septembre, chaque fois de 175 points de base au total, pour le porter à 3,25 %. À l’échelle mondiale, l’indice Barclay’s Global Aggregate Bond a reculé de 6,9 %. La dynamique des taux d’intérêt et de l’inflation a commencé à diverger à l’échelle mondiale. L’inflation demeure élevée en général, mais nous commençons à observer des pressions déflationnistes. Par conséquent, il y a lieu de s’attendre à une baisse de l’inflation au cours de la prochaine année. Les banques centrales se demandent désormais à quel moment les hausses de taux d’intérêt seront suffisantes.

Perspectives du marché
Dans quelle mesure la faiblesse de l’économie a-t-elle été prise en compte? Au dernier trimestre, les signes de ralentissement de la croissance économique se sont multipliés. Le risque de récession en 2023 a augmenté pour les économies canadienne et américaine. Toutefois, comme les marchés boursiers sont généralement tournés vers l’avenir, la récente volatilité donne à penser qu’une grande partie de la faiblesse économique potentielle a déjà été prise en compte. Les valorisations sur les marchés boursiers ont baissé par rapport à leurs sommets de 2021 et, dans certains cas, notamment les indices S&P/TSX, MSCI Europe et MSCI marchés émergents, se rapprochent de leurs creux des 20 dernières années sur la base du ratio cours/ bénéfice relatif. Les perspectives économiques pour le reste de 2022 et le début de 2023 demeurent un peu plus modestes qu’au début de l’année. Le ralentissement économique devrait peser sur la croissance des bénéfices au quatrième trimestre de 2022 et au premier trimestre de 2023. Les marges bénéficiaires sont souvent influencées par le coût du crédit, les volumes et les salaires. Chacun de ces facteurs – salaires et taux d’intérêt à la hausse, baisse des volumes – devrait gruger les marges bénéficiaires, puis freiner la croissance des bénéfices. Néanmoins, comme les valorisations sont attrayantes, on peut raisonnablement s’attendre à des rendements boursiers positifs pour les 12 prochains mois. Les marchés des titres à revenu fixe, qui ont souffert de la hausse rapide des taux d’intérêt, offrent maintenant des taux intéressants. En fait, les taux des obligations d’État sont à des niveaux inégalés depuis avant 2008. Même si les banques centrales nord-américaines ont relevé les taux à un rythme rapide cette année, il semble que la majeure partie des hausses de taux soient chose du passé. Les marchés obligataires ont déjà en grande partie intégré les prochaines hausses de taux d’intérêt et envisagent maintenant des réductions des taux d’intérêt en 2023. Il est possible que les taux obligataires avoisinent un plafond pour l’instant. Le marché a tendance à tenir compte des prévisions. Par conséquent, il se peut que le risque lié à l’économie et aux valorisations soit entièrement pris en compte.’’

Pour plus d’informations ou pour une planification financière complète, n’hésitez pas à communiquer avec moi, Maxime Hémond, planificateur financier, maxime.hemond@ig.ca 438-826-1161.

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