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Les premiers acheteurs acquièrent une propriété avant que ne grimpent les taux d'intérêt, affirme RE/MAX

Les premiers acheteurs acquièrent une propriété avant que ne grimpent les taux d'intérêt, affirme RE/MAX

Craignant une hausse imminente des taux d'intérêt, les premiers acheteurs contribuent au puissant dynamisme des marchés résidentiels canadiens, selon un rapport de RE/MAX publié aujourd'hui.

D'après le Rapport de RE/MAX sur les premiers acheteurs, qui met en lumière les tendances et l'évolution du marché dans 19 grands centres au Canada, la faiblesse des taux d'intérêt et l'équilibre du marché ont propulsé l'immobilier en 2011, et ce, tout particulièrement au bas de l'échelle de prix. Cette tendance a dominé les marchés du Québec, surtout dans l'île de Montréal, où l'offre à l'entrée de gamme demeure limitée. Un peu plus de 30 % des marchés rapportent des ventes excédant les niveaux de 2010, tandis que près de 70 % ont connu une flambée de leur prix moyen. Les marchés de l'Ouest canadien ouvrent la marche pour ce qui est de l'augmentation du nombre de propriétés vendues, avec une hausse de près de 15 % à Saskatoon, de près de 12 % dans le Grand Vancouver et d'un peu plus de 11 % à Winnipeg. En raison d'une envolée du prix moyen de près de 20 % à ce jour, le Grand Vancouver continue d'afficher une vigueur sans précédent, suivi de Hamilton-Burlington (8 %), de la ville de Québec (7 %), de Winnipeg (près de 7 %), du Grand Toronto (5 %) et de l'île de Montréal (5 %).

« Peu de choses peuvent ébranler la croyance fondamentale en la propriété », soutient Sylvain Dansereau, vice-président directeur de RE/MAX Québec. « De nos jours, les premiers acheteurs tiennent résolument à cette conviction : ils savent qu'ils doivent se loger, mais ils refusent de payer pour l'hypothèque d'un autre. Ils font également preuve de motivation et se hâtent de passer à l'action pendant que les conditions sont les plus favorables. Futés ou pragmatiques, ils constituent un véritable moteur au Québec et dans tout le pays. En conséquence de quoi, la demande pour les produits d'entrée de gamme ne faiblira pas. Au contraire, les maisons pour accédants à la propriété joueront un rôle plus vital que jamais dans le marché. »

Les stocks, bien que restreints dans plusieurs grands centres, sont plus équilibrés dans l'ensemble des régions, ce qui offre aux premiers acheteurs une bonne sélection d'habitations parmi lesquelles choisir. Chose peu étonnante, les appartements en copropriété et les maisons de ville constituent un premier pas pour bon nombre de premiers acheteurs, en particulier sur l'île de Montréal, mais aussi à Vancouver, à Victoria, à Kelowna, à Edmonton, à Calgary, à London-St. Thomas, à Hamilton-Burlington, dans le Grand Toronto et à Halifax-Dartmouth, où les prix moyens n'ont cessé d'augmenter au cours des dernières années.

« Avec la reprise générale de l'économie canadienne, le marché résidentiel est fin prêt à entamer cette période d'effervescence qu'est habituellement le printemps », déclare Elton Ash, vice-président directeur de RE/MAX dans l'Ouest canadien. « La confiance des consommateurs grimpe à mesure que l'économie se redresse, et les craintes d'une deuxième récession se dissipent un peu plus chaque jour. Un optimisme prudent règne tandis que les premiers acheteurs s'engagent dans le marché. »

La modification récente des critères de financement n'a pas suscité le bouillonnement d'activité que l'on attendait dans la plupart des marchés. Au Québec, l'effet a été négligeable. Au chapitre des finances, la majorité des nouveaux acheteurs demeurent très prudents. Et ceux qui font le saut ne prennent pas cette démarche à la légère, veillant à acheter selon leurs moyens. Le resserrement des politiques aura sans doute peu d'effet sur la demande, mais le message commence tout de même à passer.

L'abordabilité pèse de plus en plus lourd dans la plupart des marchés et, hormis les premiers acheteurs, personne n'en est plus conscient que les planificateurs de logements et les promoteurs. De fait, la demande grandissante pour des produits accessibles entraîne une reconfiguration du paysage immobilier au pays. Et cette tendance devrait s'accentuer dans les années à venir, puisque les constructeurs cherchent à créer un plus vaste éventail de choix à l'intention des futurs acheteurs. Au cours des dernières années, ils ont contribué à faciliter l'accession à la propriété en misant sur l'accroissement des habitations : ils ont aménagé des copropriétés abritant de plus petits appartements ainsi que de petites subdivisions de lots offrant des propriétés détachées et compactes à une fraction du prix des propriétés unifamiliales traditionnelles. Mais l'envers de la médaille, c'est que l'abordabilité des habitations confère un second souffle à de vieux quartiers défraîchis, ce qui en retour contribue à hisser les prix.

Et alors que les prix poursuivent leur ascension, les premiers acheteurs dépensent plus - certains y consentent par nécessité, mais d'autres ne peuvent tout simplement pas se le permettre. Contrairement aux années passées, un plus grand pourcentage de premiers acheteurs est constitué aujourd'hui de couples de diplômés collégiaux ou universitaires qui touchent deux salaires élevés. Ils dépensent près du prix moyen ou un peu plus pour s'offrir un meilleur emplacement ou une résidence qui évoluera au gré de leurs besoins. Cela dit, les acheteurs ayant un budget plus restreint peuvent également accéder à la propriété pour beaucoup moins cher grâce aux choix raisonnables qui s'offrent à eux dans presque tous les marchés du pays. Les marchés québécois n'y font pas exception, alors que la ville de Québec, en particulier, se targue d'offrir des prix abordables et attrayants. Alors que la hausse des prix peut décourager certains acheteurs éventuels, la confiance en le concept de propriété gagne de plus en plus d'adeptes.

« Bien que le pourcentage de propriétaires approche 70 %, il y a clairement place à la croissance, alors que les premiers acheteurs passent à l'action d'un océan à l'autre, sans se laisser décourager par la hausse du prix des habitations ou la modification des critères de prêt », affirme Michael Polzler, vice-président directeur de RE/MAX pour l'Ontario et le Canada atlantique. « Contrairement à la génération précédente, beaucoup d'acheteurs qui souhaitent devenir propriétaires sacrifient certaines de leurs attentes ou font des compromis quant à l'emplacement, à la qualité ou aux dimensions de leur habitation pour faire de leur rêve une réalité. »

RE/MAX est l'entreprise immobilière numéro un au Canada, avec plus de 18 000 courtiers immobiliers répartis dans plus de 690 franchises indépendantes et bureaux au pays. Le réseau de franchises RE/MAX, qui en est aujourd'hui à sa 38année d'existence, est une organisation immobilière d'envergure mondiale, en activité dans 80 pays. Plus de 6 300 franchises emploient plus de 92 000 courtiers immobiliers, qui sont des chefs de file de l'industrie en fait de professionnalisme, d'expérience et de production. Ces agents offrent des services immobiliers dans les secteurs résidentiel et commercial, de l'indication de clients et de la gestion de biens. Pour plus d'information, visitez le www.remax.ca.

COÛT D'UNE HABITATION DE VALEUR MOYENNE*

 

Marché

Prix moyen

Mise de fonds
de 5 %

Montant
financé

Coûts de
possession
mensuels**

Revenu
nécessaire**

 

 

 

 

 

 

Grand Vancouver

780 819 $

39 041 $

741 778 $

3 479 $

130 460 $

Victoria

489 113 $

24 456 $

464 657 $

2 179 $

81 722 $

Kelowna***

390 462 $

19 523 $

370 939 $

1 740 $

65 239 $

Edmonton

313 242 $

15 662 $

297 580 $

1 396 $

52 337 $

Région métropolitaine
de Calgary***

410 664 $

20 533 $

390 131 $

1 830 $

68 614 $

Regina

266 701 $

13 335 $

253 366 $

1 188 $

44 561 $

Saskatoon

292 463 $

14 623 $

277 840 $

1 303 $

48 865 $

Winnipeg

228 822 $

11 441 $

217 381 $

1 020 $

38 232 $

Ottawa

334 357 $

16 718 $

317 639 $

1 490 $

55 865 $

Grand Toronto***

442 978 $

22 149 $

420 829 $

1 974 $

74 013 $

Hamilton-Burlington

329 305 $

16 465 $

312 840 $

1 467 $

55 021 $

Kitchener-Waterloo***

283 844 $

14 192 $

269 652 $

1 265 $

47 425 $

London-St. Thomas***

226 709 $

11 335 $

215 374 $

1 010 $

37 879 $

Ville de Québec***

239 329 $

11 966 $

227 363 $

1 066 $

39 987 $

Ile de Montréal***

354 549 $

17 727 $

336 822 $

1 580 $

59 238 $

Moncton

153 028 $

7 651 $

145 377 $

682 $

25 568 $

Halifax-Dartmouth

257 355 $

12 868 $

244 487 $

1 147 $

42 999 $

Île-du-Prince-Édouard

142 218 $

7 111 $

135 107 $

634 $

23 762 $

St-Jean***

255 512 $

12 776 $

242 736 $

1 138 $

42 691 $

*Représente un rapport d'amortissement de 32 %, pour une hypothèque à taux fi xe de 3,89 % et un terme fermé de 5 ans
pendant une période d'amortissement de 30 ans d'après le prix moyen en février 2011. Le calcul du revenu nécessaire ne tient pas compte de l'impôt foncier, des frais de chauffage ni de l'assurance prêt hypothécaire.
**Calcul des données afférentes aux coûts de possession et au revenu: Miles Kulik, Verico MHC

Sources du prix moyen:
Association canadienne de l'immeuble                                           
Chambres immobilières locales***

Association des Propriétaires du Québec

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