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Les ventes résidentielles augmentent au Canada en octobre

Les ventes résidentielles augmentent au Canada en octobre

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté d’un mois à l’autre à l’échelle nationale en octobre 2016.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles ont progressé de 2,4 % à l’échelle nationale de septembre à octobre.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 2 % d’une année à l’autre en octobre 2016.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté légèrement de 1,7 % de septembre à octobre.
  • En octobre, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 14,6 % d’une année à l’autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 5,9 % d’une année à l’autre.

Le nombre de maisons qui ont changé de main par l’entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a augmenté de 2,4 % d’un mois à l’autre en octobre 2016.

Les ventes ont augmenté d’un mois à l’autre dans environ 60 % des marchés locaux, notamment dans la vallée du Fraser, à Calgary, à Edmonton, à Hamilton-Burlington et à Montréal.

« La simulation de crise plus sévère dans le cas des acheteurs de maison qui ont besoin d’une assurance prêt hypothécaire est entrée en vigueur à la mi-octobre », fait savoir le président de l’ACI, Cliff Iverson. « Il faudra attendre un certain temps avant de pouvoir en évaluer les répercussions sur les marchés du logement. Le degré avec lequel ces répercussions forceront les acheteurs d’une première maison à l’écart risque de varier parmi les marchés du logement. Étant donné que les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements sur les ventes et les inscriptions où vous demeurez ou souhaiteriez demeurer à l’avenir. »

« Les acheteurs d’une première maison qui cherchaient à accéder au marché, avant d’avoir à faire face à des critères d’admissibilité plus stricts, n’ont eu que deux semaines pour le faire à la suite du resserrement des règlements hypothécaires annoncé par le ministre des Finances au début d’octobre », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef à l’ACI. « Les premières données portent à croire que l’influence des règlements hypothécaires plus stricts sur les ventes a eu des résultats mixtes. Le gouvernement fédéral voudra sans aucun doute surveiller l’effet des nouveaux règlements hypothécaires sur les nombreux et divers marchés du logement d’un bout à l’autre du Canada, et sur l’économie, particulièrement étant donné la naissance récente d’une certaine incertitude au sujet des perspectives de croissance économique à la suite de l’élection présidentielle aux États-Unis. »

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 2 % d’une année à l’autre en octobre 2016, et ainsi établi un record mensuel en surpassant d’à peine 0,8 % le record précédent, établi en octobre 2009.

Les transactions ont été plus nombreuses que l’année dernière dans environ 60 % des marchés canadiens, si bien que les ventes dans la région du Grand Toronto ont augmenté et compensé les baisses d’une année à l’autre dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique.

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a grimpé de 1,7 % en octobre 2016, par rapport à un mois plus tôt. Les nouvelles inscriptions étaient plus nombreuses que le mois précédent dans environ 60 % des marchés locaux, notamment par une hausse marquée dans le Grand Toronto.

Les ventes ayant augmenté légèrement plus que les nouvelles inscriptions en octobre, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 62,9 %, par rapport à 62,4 % en septembre.

On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.

Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans la moitié des marchés du logement locaux en octobre, dont la vaste majorité des marchés continuent de se situer en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et ses environs et dans l’ensemble du sud-ouest de l’Ontario. Le ratio est passé d’un marché favorable aux propriétaires-vendeurs et se situe au milieu de l’échelle du 50 % dans le Grand Vancouver.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,5 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’octobre 2016, soit le niveau le plus bas en presque sept ans.

L’équilibre resserré entre l’offre et la demande de logement est sans précédent dans la région du Grand Golden Horseshoe (y compris le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Oakville-

Milton, Guelph, Kitchener-Waterloo, Cambridge, Brantford, la région du Niagara, Barrie et la région avoisinante de chalets). En octobre, le nombre de mois d’inventaire variait entre un et deux mois dans plusieurs de ces marchés du logement, et a glissé en dessous d’un mois à Mississauga, dans la région de Durham, à Orangeville, à Cambridge et à Guelph.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 14,6 % d’une année à l’autre en octobre 2016, soit une hausse par rapport à 14,4 % en septembre.

La croissance des prix d’une année à l’autre s’est accélérée pour les maisons unifamiliales à deux étages et les appartements, tandis qu’elle a ralenti pour les maisons en rangée.

Les prix de référence des maisons unifamiliales à deux étages et des maisons en rangée ont affiché les plus importantes hausses d’une année à l’autre en octobre 2016 (16,7 % et 16 % respectivement). Les hausses de prix n’étaient pas tellement loin derrière pour les maisons unifamiliales à un étage (14 %) et les appartements (11,4 %).

Bien que neuf sur onze marchés dont tient compte l’IPP MLS® aient enregistré des hausses d’une année à l’autre en octobre, les hausses continuent de varier considérablement d’un marché du logement à l’autre.

Le Grand Vancouver (+24,8 %) et la vallée du Fraser (+32,5 %) ont affiché les hausses les plus élevées d’une année à l’autre, même si les prix des maisons unifamiliales à un étage dans ces deux marchés sont maintenant inférieurs aux sommets atteints précédemment.

On a également noté des hausses de prix à deux chiffres d’une année à l’autre dans le Grand Toronto (+19,7 %), à Victoria (+20,1 %) et à l’île de Vancouver (+15,8 %).

En revanche, les prix ont baissé de 4,1 % d’une année à l’autre à Calgary. Même si les prix des maisons à cet endroit se sont essentiellement maintenus depuis mai, ils demeurent plus bas que les niveaux enregistrés l’année dernière depuis août 2015 et se situent à 5,1 % en dessous du sommet atteint en janvier 2015.

Les prix des maisons ont également baissé de 1,3 % d’une année à l’autre à Saskatoon. De plus, les prix des maisons à Saskatoon sont demeurés inférieurs aux niveaux enregistrés l’année dernière depuis août 2015.

Entre-temps, on a noté des gains d’une année à l’autre dans les prix des maisons à Regina (+4,5 %), à Ottawa (+3 %), dans le Grand Moncton (+2,8 %) et dans le Grand Montréal (+2,6 %).

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est fortement vulnérable aux distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en octobre 2016 s’élevait à 481 994 $, ce qui représente une hausse de 5,9 % d’une année à l’autre.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue à subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada.

Cela étant dit, la part des ventes nationales du Grand Vancouver a diminué considérablement récemment, et par le fait même, a eu moins d’influence sur le prix moyen au pays. Néanmoins, si l’on ne tient pas compte du Grand Vancouver et du Grand Toronto dans les calculs, le prix moyen baisse de plus de 120 000 $ pour atteindre 361 012 $.

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