Les mises en chantier dans les centres urbains de 10 000 habitants et plus ont diminué en juillet 2009 si on compare les résultats avec la même période en 2008. On a entrepris 3 080 fondations en juillet 2009 alors que l'an dernier pour la même période, on avait enregistré 3 348 mises en chantier. Les chiffres ont été fournis par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), à partir des résultats de son enquête mensuelle.
Dans les régions métropolitaines de recensement (RMR), soit 100 000 habitants et plus, les mises en chantier sont demeurées plus stables pour la même période (2 584 mises en chantier en juillet 2009, par rapport à 2 582 en 2008).
La construction de maisons individuelles a encore écopé, avec une diminution de 26 % pour les périodes comparées (juillet 2009 par rapport à juillet 2008), alors que quatre des six RMR ont enregistré des pertes. Les baisses les plus notables ont été constatées dans les régions de Saguenay et de Sherbrooke (- 39 % dans les deux cas) et la région de Québec a connu une baisse de – 26 %. Par contre, c'est Trois-Rivières qui a fait monter la moyenne à la hausse, avec 47 % de mises en chantier de plus, toujours pour les mêmes mois comparés.
On a constaté une légère hausse de 8 % pour la construction des logements collectifs qui comprennent les maisons jumelées ou en rangée et appartements. L'activité dans ce segment a été bonne dans la plupart des grands centres urbains à l'exception de Montréal qui a enregistré des pertes de 18 % à ce niveau, pour les mois comparés (juillet 2009 avec juillet 2008).
Ce qui a fait dire à Bertrand Recher, analyste principal de marché à la SCHL pour le Québec : «La progression constatée dans la construction de logements collectifs révèle l'intérêt des acheteurs pour ces habitations plus abordables. Ce dynamisme est observé autant dans le segment des maisons jumelées ou en rangée que dans celui des appartements en copropriété ».
Enfin, pour les sept premiers mois de l'année, les mises en chantier pour tous les types de construction ont diminué de 20 % comparativement à la même période en 2008, et ce, pour les centres urbains de 10 000 habitants et plus. Une diminution de 25 % a été constatée pour les maisons individuelles et de 17 % dans le cas des logements collectifs.