Ne pas traiter une plainte de bruit d’un locataire pourrait vous coûter cher

Note aux lecteurs : Ces articles sont des résumés de décisions rendues dans les affaires citées. Veuillez noter qu'il ne s'agit pas d'une revue de la jurisprudence et que d'autres décisions peuvent être rendues par la suite ou être différentes et changer l'état du droit. C'est également le cas si les faits ne sont pas les mêmes que ceux présentés dans l'affaire mentionnée.

Il arrive fréquemment qu’un locataire se plaigne du bruit causé par un autre. Parfois, les plaintes sont réciproques : Chacun accuse l’autre de nuire à sa tranquillité. Trop souvent, les propriétaires laissent cette situation perdurer sans intervenir.
Ce raisonnement est généralement lié au fait que le propriétaire se dit qu’il n’est pas sur place et qu’il ne peut pas prendre partie. Il considère qu’il est impossible de déterminer qui est fautif, puisque chacun accuse l’autre. Ce faisant, le propriétaire s’expose à des risques importants qui pourraient être facilement évités.

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01 déc. 2025

Martin A. Messier

Me Martin A. Messier a fait ses études au Collège Jean-de-Brébeuf avant de continuer ses études en droit à l'Université de Montréal. Il est membre du Barreau du Québec depuis 1992, et œuvre auprès des propriétaires de logements locatifs depuis 1993.

Il est entre autres président de l'Association des propriétaires du Québec, propriétaire d'une compagnie de gestion immobilière. Il est fréquemment invité comme conférencier dans le cadre de conférences et de séminaires juridiques et de gestion portant sur le louage immobilier.