Dans le secteur non résidentiel, la valeur des permis a crû de 13,9 % pour atteindre 2,9 milliards de dollars, à la suite d'une hausse de 37,7 % le mois précédent. Il s'agit du niveau le plus élevé depuis juin 2010. Les augmentations dans les composantes institutionnelle et commerciale ont plus qu'effacé les baisses observées dans la composante industrielle. La plupart des provinces ont affiché des hausses, l'Ontario étant à l'origine de la majeure partie de ces augmentations.
La valeur des permis de construction résidentielle a reculé de 1,3 % pour se fixer à 3,9 milliards de dollars, soit une troisième baisse mensuelle consécutive. Des reculs ont été observés dans six provinces, l'Ontario arrivant en tête. L'Alberta a enregistré l'augmentation la plus prononcée, suivie de la Nouvelle-Écosse.
Secteur non résidentiel : hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels et commerciaux
Dans la composante institutionnelle, les intentions de construction ont crû de 88,4 % pour s'élever à 973 millions de dollars, à la suite d'une augmentation de 64,6 % le mois précédent. Il s'agit du niveau le plus élevé depuis octobre 2011. La hausse a été principalement attribuable à l'augmentation des intentions de construction d'immeubles gouvernementaux et d'immeubles à vocation médicale en Ontario. Au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan, la croissance était surtout alimentée par l'augmentation des intentions de construction d'immeubles gouvernementaux.
La valeur des permis délivrés pour les bâtiments commerciaux a augmenté de 15,3 %, s'établissant à 1,5 milliard de dollars, à la suite d'une hausse de 5,7 % le mois précédent. L'augmentation s'explique par la hausse des intentions de construction pour diverses structures, dont des complexes de commerce de détail, des immeubles à bureaux, des entrepôts, des hôtels et des restaurants ainsi que des laboratoires. On a observé des hausses dans sept provinces, l'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador étant arrivés en tête.
Dans la composante industrielle, les intentions ont reculé de 42,8 % pour se fixer à 408 millions de dollars, alors qu'un mois auparavant, la valeur des permis de construction d'immeubles industriels avait plus que doublé. Ce recul découle surtout d'une baisse des intentions de construction d'usines de fabrication en Colombie-Britannique, au Québec et en Ontario. Ces provinces avaient enregistré des hausses à ce chapitre le mois précédent. Des baisses dans la composante industrielle ont également été affichées dans trois autres provinces.
Secteurs résidentiel et non résidentiel
Secteur résidentiel : baisse des intentions de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux
La valeur des permis de bâtir des logements unifamiliaux a fléchi de 1,7 % pour s'établir à 2,3 milliards de dollars, ce qui représente une troisième diminution mensuelle consécutive. Les hausses observées dans six provinces, l'Alberta en tête, n'ont pas suffi à contrebalancer les baisses enregistrées dans les autres provinces. La plus forte diminution a été observée en Ontario, suivie de celles enregistrées à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick.
La valeur des permis de bâtir des logements multifamiliaux a reculé de 0,7 % pour se fixer à 1,6 milliard de dollars. En dépit de trois baisses mensuelles consécutives, ce niveau était de 8,6 % plus élevé que la moyenne mensuelle de 2011. Des baisses ont été enregistrées dans sept provinces, le Québec arrivant en tête. L'Alberta a affiché la plus forte croissance.
Les municipalités canadiennes ont délivré des permis de construction pour 17 650 nouveaux logements, en hausse de 2,1 % par rapport à février. L'augmentation provient à la fois des logements multifamiliaux, qui ont crû de 2,5 % pour atteindre 10 594 unités, et des logements unifamiliaux, qui ont augmenté de 1,4 % pour s'élever à 7 056 logements.
Des augmentations dans la plupart des provinces
En mars, la valeur des permis de bâtir a augmenté dans huit provinces.
L'Ontario a enregistré la plus forte augmentation, grâce à la hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels et, dans une moindre mesure, d'immeubles commerciaux.
Terre-Neuve-et-Labrador et l'Alberta ont enregistré, respectivement, la deuxième et la troisième hausse en importance. À Terre-Neuve-et-Labrador, la croissance est attribuable à l'augmentation des intentions de construction d'immeubles commerciaux et institutionnels. En Alberta, l'augmentation de la valeur des permis de construction d'immeubles résidentiels, industriels et commerciaux est à l'origine de la hausse.
La Colombie-Britannique a affiché la plus forte baisse, en raison de la diminution des intentions de construction d'immeubles commerciaux, de bâtiments industriels et de logements multifamiliaux. Le Québec a connu des baisses dans toutes les composantes, sauf les logements unifamiliaux.
Hausse de la valeur des permis dans la plupart des régions métropolitaines
La valeur totale des permis a augmenté dans 23 des 34 régions métropolitaines de recensement du Canada.
Les augmentations les plus prononcées ont été observées à Toronto, à Winnipeg et à St. John's. Les augmentations affichées à Toronto et à St. John's proviennent de la hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels et commerciaux.
À Winnipeg, l'augmentation s'explique par la hausse des intentions de construction d'immeubles résidentiels et non résidentiels.
Les baisses les plus marquées ont été observées à Montréal et à Edmonton. À Montréal, le recul est principalement attribuable à la diminution des intentions de construction de bâtiments industriels et de logements multifamiliaux.
À Edmonton, la diminution de la valeur des permis de construction d'immeubles industriels et institutionnels et de logements multifamiliaux est à l'origine de la baisse.