La valeur totale des permis de bâtir a atteint 6,9 milliards de dollars en mars, en hausse de 11,6 % par rapport au mois précédent. Il s'agissait de la première augmentation en trois mois. Une hausse des intentions de construction de bâtiments non résidentiels en Colombie-Britannique et en Alberta ainsi que de logements multifamiliaux en Ontario et en Colombie-Britannique était à l'origine de la majeure partie de l'augmentation enregistrée à l'échelon national.
La valeur des permis de construction non résidentielle s'est accrue de 22,1 % pour s'établir à 2,4 milliards de dollars en mars, après deux reculs mensuels consécutifs. Des augmentations ont été enregistrées dans huit provinces, la Colombie-Britannique et l'Alberta arrivant en tête. Le Québec et la Saskatchewan ont aussi affiché de fortes hausses dans le secteur non résidentiel en mars. L'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador ont été les deux provinces à enregistrer des baisses dans le secteur.
Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis a atteint 4,4 milliards de dollars en mars, en hausse de 6,6 % par rapport à février. La progression observée en Ontario et en Colombie-Britannique a contrebalancé les reculs enregistrés dans cinq provinces, le Québec et l'Alberta ayant enregistré les baisses les plus marquées.
Secteur non résidentiel : forte hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels et commerciaux
La valeur des permis de construction institutionnelle a augmenté de 73,9 % pour se fixer à 661 millions de dollars en mars, ce qui a partiellement contrebalancé les baisses enregistrées au cours des deux mois précédents. Des hausses ont été enregistrées dans divers établissements institutionnels, y compris les établissements d'enseignement, les immeubles à vocation médicale ainsi que les établissements de soins infirmiers et les maisons de retraite. Des augmentations ont été observées dans sept provinces, l'Alberta arrivant en tête, suivie de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan et du Québec.
Dans la composante commerciale, la valeur des permis a progressé de 11,4 % pour se chiffrer à 1,4 milliard de dollars en mars, après deux reculs mensuels consécutifs. La progression de cette composante à l'échelle nationale était attribuable à la hausse des intentions de construction d'entrepôts, d'hôtels et de restaurants, de magasins de détail et de gros ainsi que de complexes de vente au détail. La Colombie-Britannique, l'Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré des hausses, tandis que l'Ontario a connu la plus forte baisse parmi les sept autres provinces.
Les municipalités ont délivré des permis de construction industrielle pour une valeur de 428 millions de dollars en mars, en hausse de 5,5 % par rapport au mois précédent. Il s'agissait de la deuxième progression mensuelle consécutive. L'augmentation était attribuable à une hausse des intentions de construction d'usines de fabrication et, dans une moindre mesure, de bâtiments rattachés aux services publics. Des accroissements ont été enregistrés dans sept provinces, la Colombie-Britannique arrivant en tête, suivie du Québec et de la Saskatchewan.
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Permis de bâtir, mars 2015
Sujets connexes
La valeur totale des permis de bâtir a atteint 6,9 milliards de dollars en mars, en hausse de 11,6 % par rapport au mois précédent. Il s'agissait de la première augmentation en trois mois. Une hausse des intentions de construction de bâtiments non résidentiels en Colombie-Britannique et en Alberta ainsi que de logements multifamiliaux en Ontario et en Colombie-Britannique était à l'origine de la majeure partie de l'augmentation enregistrée à l'échelon national.
Valeur totale des permis
La valeur des permis de construction non résidentielle s'est accrue de 22,1 % pour s'établir à 2,4 milliards de dollars en mars, après deux reculs mensuels consécutifs. Des augmentations ont été enregistrées dans huit provinces, la Colombie-Britannique et l'Alberta arrivant en tête. Le Québec et la Saskatchewan ont aussi affiché de fortes hausses dans le secteur non résidentiel en mars. L'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador ont été les deux provinces à enregistrer des baisses dans le secteur.
Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis a atteint 4,4 milliards de dollars en mars, en hausse de 6,6 % par rapport à février. La progression observée en Ontario et en Colombie-Britannique a contrebalancé les reculs enregistrés dans cinq provinces, le Québec et l'Alberta ayant enregistré les baisses les plus marquées.
Secteur non résidentiel : forte hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels et commerciaux
La valeur des permis de construction institutionnelle a augmenté de 73,9 % pour se fixer à 661 millions de dollars en mars, ce qui a partiellement contrebalancé les baisses enregistrées au cours des deux mois précédents. Des hausses ont été enregistrées dans divers établissements institutionnels, y compris les établissements d'enseignement, les immeubles à vocation médicale ainsi que les établissements de soins infirmiers et les maisons de retraite. Des augmentations ont été observées dans sept provinces, l'Alberta arrivant en tête, suivie de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan et du Québec.
Dans la composante commerciale, la valeur des permis a progressé de 11,4 % pour se chiffrer à 1,4 milliard de dollars en mars, après deux reculs mensuels consécutifs. La progression de cette composante à l'échelle nationale était attribuable à la hausse des intentions de construction d'entrepôts, d'hôtels et de restaurants, de magasins de détail et de gros ainsi que de complexes de vente au détail. La Colombie-Britannique, l'Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré des hausses, tandis que l'Ontario a connu la plus forte baisse parmi les sept autres provinces.
Les municipalités ont délivré des permis de construction industrielle pour une valeur de 428 millions de dollars en mars, en hausse de 5,5 % par rapport au mois précédent. Il s'agissait de la deuxième progression mensuelle consécutive. L'augmentation était attribuable à une hausse des intentions de construction d'usines de fabrication et, dans une moindre mesure, de bâtiments rattachés aux services publics. Des accroissements ont été enregistrés dans sept provinces, la Colombie-Britannique arrivant en tête, suivie du Québec et de la Saskatchewan.
Secteurs résidentiel et non résidentiel
Description du graphique : Secteurs résidentiel et non résidentiel
Secteur résidentiel : forte hausse des intentions de construction de logements multifamiliaux
La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a augmenté de 19,6 % pour s'établir à 2,1 milliards de dollars en mars, ce qui représentait la deuxième hausse mensuelle consécutive. L'augmentation était attribuable à une hausse des intentions de construction dans quatre provinces, l'Ontario et la Colombie-Britannique arrivant en tête. Les baisses les plus marquées ont été enregistrées au Québec et en Nouvelle-Écosse.
La valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a reculé pour un deuxième mois consécutif, en baisse de 3,4 % pour se fixer à 2,3 milliards de dollars en mars. Les hausses observées dans cinq provinces, lesquelles ont été menées par l'Ontario et le Québec, n'ont pas suffi à effacer les baisses enregistrées dans les autres provinces, l'Alberta ayant connu le recul le plus important.
Les municipalités canadiennes ont approuvé la construction de 18 586 nouveaux logements en mars, ce qui représentait une progression de 24,9 % par rapport au mois précédent. Cette augmentation était attribuable à une hausse de 43,7 % du nombre de logements multifamiliaux, qui s'est fixé à 13 126 unités. En revanche, le nombre de logements unifamiliaux a reculé de 5,0 % pour se chiffrer à 5 460 unités.
Provinces : fortes hausses enregistrées en Colombie-Britannique, en Ontario et en Alberta
La valeur totale des permis a augmenté dans six provinces en mars, la Colombie-Britannique, l'Ontario et l'Alberta venant en tête.
Toutes les composantes de la construction de bâtiments ont affiché des hausses en Colombie-Britannique, les logements multifamiliaux et les immeubles commerciaux et institutionnels étant à l'origine de la majeure partie de ces augmentations. En Ontario, l'augmentation provenait d'une hausse des intentions de construction d'immeubles résidentiels, principalement de logements multifamiliaux. En Alberta, la hausse était attribuable à une augmentation des intentions de construction d'immeubles institutionnels et de bâtiments commerciaux, ainsi que de logements multifamiliaux.
En revanche, le Québec a enregistré la plus forte baisse, surtout en raison d'une diminution des intentions de construction de logements multifamiliaux, qui avaient progressé de 67,1 % en février. En Nouvelle-Écosse, la baisse provenait d'une diminution des intentions de construction d'immeubles résidentiels, qui avait enregistré une forte hausse le mois précédent.
Hausse des intentions de construction dans la plupart des régions métropolitaines de recensement
La valeur totale des permis a crû dans 19 des 34 régions métropolitaines de recensement, Vancouver, Toronto et Calgary ayant enregistré les plus fortes hausses.
La progression observée à Vancouver s'expliquait principalement par l'augmentation des intentions de construction de logements multifamiliaux et de bâtiments commerciaux. À Toronto, qui avait connu la baisse la plus marquée au cours du mois précédent, la hausse était attribuable aux immeubles résidentiels, principalement aux logements multifamiliaux. À Calgary, l'augmentation des intentions de construction de logements multifamiliaux et d'immeubles institutionnels expliquait la progression.
La diminution la plus marquée a été observée à Montréal, principalement en raison d'un recul des intentions de construction de logements multifamiliaux. Il s'agissait de la deuxième baisse en trois mois.
Edmonton et Kitchener–Cambridge–Waterloo se sont classées au deuxième et au troisième rang des baisses les plus marquées. À Edmonton, la diminution provenait du secteur résidentiel, après trois hausses mensuelles consécutives. À Kitchener–Cambridge–Waterloo, toutes les composantes ont contribué à la baisse, la majeure partie du recul étant attribuable aux bâtiments résidentiels.