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Près de 100 000 maisons sont inscrites à vendre sur le marché de la revente en mars

Près de 100 000 maisons sont inscrites à vendre sur le marché de la revente en mars

Le choix des acheteurs d’habitations augmentera ce printemps, grâce au nombre considérable de logements qui font leur entrée sur le marché résidentiel de la revente au pays, fracassant des records pour le mois de mars. Bien que la demande en logements sur le marché de la revente demeure vigoureuse, la hausse du nombre de nouveaux mandats réduit l’écart entre l’offre et la demande sur le marché résidentiel de la revente au Canada.

Selon les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) en mars 2010, quelque 97 663 propriétés résidentielles ont été inscrites à vendre par le biais des systèmes Multiple Listing Service® (MLS®) des chambres immobilières canadiennes. Cela représente une hausse de 20 p. 100 comparativement au record enregistré en mars 2008. Un total de 233 402 nouveaux mandats ont été créés depuis le début de l’année, soit un nombre plus important que tout autre premier trimestre enregistré à ce jour.

« Dans bon nombre de principaux marchés résidentiels au pays, les négociations entreprises au cours du processus d’achat d’une résidence favorisent toujours les propriétaires-vendeurs », affirma le président de l’ACI, Georges Pahud. « La hausse des nouveaux mandats signifie que les acheteurs pourraient passer plus de temps à scruter le marché avant de faire une offre. »

La demande est toujours très animée même si elle a accusé une légère baisse comparativement aux niveaux records affichés à la fin de 2009. Les ventes résidentielles désaisonnalisées totalisaient 130 072 logements au pays au cours des trois premiers mois de 2010 : le quatrième niveau trimestriel le plus élevé enregistré à ce jour, qui a accusé un recul de 3,4 p. 100 en regard du record trimestriel enregistré au quatrième trimestre de 2009. Les ventes ont atteint des niveaux sans précédent au premier trimestre en Ontario, au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador. La hausse des ventes dans ces provinces a compensé la baisse de l’activité en Colombie-Britannique (-17,8 p. 100) et en Alberta (-9,7 p. 100)

Les ventes réelles (non désaisonnalisées) totalisaient 111 110 logements au premier trimestre de 2010 : le troisième niveau le plus élevé jamais enregistré pour un premier trimestre.

Compte tenu des ventes désaisonnalisées, un total de 43 621 maisons ont changé de main par l’entremise des systèmes MLS® des chambres en mars 2010. Cela représente une hausse de 1,4 p. 100 par rapport à février, alors que d’autres gains réalisés à Toronto ont plus que compensé un recul de l’activité à Vancouver. Les ventes corrigées des variations saisonnières ont atteint des sommets inégalés à Toronto et à Ottawa en mars.

Les ventes non corrigées enregistrées à l’échelle nationale se chiffraient à 49 256 logements en mars, soit le deuxième niveau le plus élevé atteint à ce jour pour un mois de mars. En douze mois, les ventes ont grimpé de 40,8 p. 100 : un pourcentage moins important que celui enregistré au cours des cinq mois précédents. Un an sera bientôt écoulé depuis le recul attribuable à la récession et la hausse subséquente du marché de la revente au Canada, donc on prévoit que l’écart entre l’offre et la demande d’une année à l’autre continuera à diminuer au cours des prochains mois.

En mars, le prix moyen des maisons vendues par le biais des systèmes MLS® canadiens à l’échelle nationale était de 340 920 $, soit le deuxième prix moyen le plus élevé de tous les temps au pays : seulement 300 $ de moins que le sommet atteint en octobre dernier. Comparativement à mars 2009, le prix moyen résidentiel au Canada a augmenté de 17,6 p. 100. Tout comme les ventes, la hausse était moins spectaculaire que les hausses qui ont été enregistrées au cours des cinq derniers mois, et on s’attend que les gains réalisés d’une année à l’autre seront moins importants au fur et à mesure que l’année avance.

La tendance des prix est comparable à celle du prix moyen pondéré à l’échelle nationale, mais cette dernière est moins spectaculaire. Le prix moyen pondéré à l’échelle nationale compense les fluctuations des ventes à l’échelle provinciale, en tenant compte du nombre proportionnel de logements qui appartiennent à des propriétaires privés. En mars 2010, le prix moyen pondéré a augmenté de 16 p. 100 en douze mois.

Le prix moyen résidentiel dans les principaux marchés canadiens a grimpé de 19 p. 100 d’une année à l’autre, s’immobilisant à 373 835 en mars. Bien que la tendance des prix soit comparable à celle du prix à l’échelle nationale, elle est moins spectaculaire pour le prix moyen pondéré des principaux marchés, ce dernier ayant accusé une hausse de 17 p. 100 comparativement aux niveaux atteints en mars 2009.

On comptait 214 312 maisons inscrites à vendre sur les systèmes MLS® des chambres canadiennes à la fin de mars 2010 : une chute de neuf pour cent par rapport aux niveaux élevés atteints à pareille époque l’an dernier. Cela représente la plus petite baisse des propriétés inscrites à vendre sur douze mois depuis juin 2009.

En mars 2010, le nombre réel (non désaisonnalisé) de mois d’inventaire se situait à 4,4 mois. Bien qu’il ait atteint un niveau bien inférieur à celui enregistré à la même période l’année dernière (6,7 mois), et qu’il ait accusé une légère baisse comparativement à mars 2008 (cinq mois), les mois d’inventaire sont plus élevés par rapport à mars 2004, 2005, 2006 et 2007. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait pour vendre les propriétés inscrites au taux de ventes actuel.

Compte tenu des ventes désaisonnalisées, les mois d’inventaire étaient de 4,6 mois en mars. Cela a très peu changé depuis février, mais les mois d’inventaire demeurent au-dessus des niveaux atteints au cours des quatre mois précédents.

« L’effritement de l’abordabilité des logements défavorise l’activité dans certains marchés canadiens les plus dispendieux au Lower Mainland, en Colombie-Britannique », déclara l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump. « De plus, les taux d’intérêt hypothécaires plus élevés et la hausse des nouveaux mandats pourraient bientôt calmer quelque peu la frénésie relative à l’achat d’un logement à Toronto. On prévoit que les ventes en Colombie-Britannique et en Ontario se replieront pendant le deuxième semestre de 2010, à la suite de l’entrée en vigueur de la TVH qui nuira à l’activité au pays. La hausse du nombre de logements à vendre et le recul de l’activité exerceront de la pression sur le prix de vente résidentiel qui était à la hausse ce printemps. »

Association des Propriétaires du Québec

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