Un propriétaire qui se rend pour une visite à son immeuble a la désagréable surprise de se rendre compte que tous les arbustes et les fleurs devant son immeuble ont disparu.
Après quelques recherches et discussions avec les locataires, le propriétaire apprend que son locataire a vendu les arbustes et fleurs pour gagner de l'argent.
Évidemment les fleurs et arbustes n'étaient pas à vendre et encore moins par le locataire!
Mais ce fait insolite, sans s'attarder sur la raison qui a poussé le locataire à faire un tel geste, soulève des interrogations sur la suite à donner à cette affaire et plus largement sur les vols que subissent les propriétaires.
Que ce soit une plante, un frigidaire, ou même un plancher flottant, le propriétaire a subi des dommages et son seul recours est de rédiger une mise en demeure pour qu'il ne commette plus ces gestes et lui réclamer les dommages.
Pour l'Association des Propriétaires du Québec, il est inacceptable que ce méfait prenne autant de temps : mise en demeure, réclamation de dommages, ouverture de dossiers à la Régie du logement, délai de plus d'un an pour avoir une audience, un jugement qu'il faut faire exécuter, des frais de collection...
Selon l'APQ, plusieurs mesures inciteraient les locataires à porter plus d'attention :
- dépôt de garantie
- dossier criminel pour vol
- audience accélérée à la Régie du logement pour expulsion quand le locataire est toujours dans le logement
Un exemple de plus qui démontre le non-sens de la loi actuelle!
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