2020 se termine et la rétrospective de l'année nous montre que la pandémie a aussi fortement affecté le marché de l'habitation locative.
La COVID-19 a touché autant les finances que les relations avec les locataires.
Tout d'abord, certains locataires ont eu de la difficulté à payer leur loyer lors du confinement au printemps. L'aide fédérale ne permettait pas dans tous les cas de payer le loyer et acheter des biens essentiels.
Nous avons constaté une belle solidarité et des ententes afin de diminuer les dommages pour chacun.
Le 29 avril 2020, pour que le Gouvernement provincial mette en place deux aides pour les locataires:
- Un prêt sans intérêt de 1 500 $ correspondant à deux mois de loyer
- Mesure d'hébergement temporaire, pour les enjeux liés aux retards dans la livraison des logements
Malgré tout, certains locataires n'ont tout de même pas acquitté leur loyer et de nombreux dossiers ont été déposés au Tribunal administratif du logement (anciennement Régie du logement) pour non-paiement de loyer. On a vu aussi une augmentation des dossiers pour perte de jouissance ou conflit entre locataires.
Plusieurs dossiers n'ont pas encore été entendus, le retard cumulé par la suspension des audiences entre le 13 mars et le reprise graduelle au 1e juin 2020, se fait encore sentir.
La saison de location au printemps 2020 a aussi été affectée. Les visites n'avaient pas lieu en personne, car les consignes sanitaires strictes étaient contraignantes, aussi plusieurs locataires refusaient l'accès par peur d’attraper la COVID-19.
La mise en place de visite virtuelle a été d'un bon soutien. Le potentiel locataire pouvait visualiser le logement et prendre une décision.
Les propriétaires ont dû aussi mettre en place des mesures sanitaires dans leurs immeubles afin de rendre les déménagements le plus sécuritaire possible.
Et finalement il a fallu gérer les conflits entre les locataires. Le bruit dans certains logements a augmenté, le stress et la peur ont exacerbé les relations amicales des locataires.
Et dans des immeubles des services ont dû être fermés comme les gyms, de nombreux locataires ont manifesté leur mécontentement.
En 2020, il y a aussi eu la Régie du logement (RDL) qui est devenu la Tribunal administratif du logement (TAL). Au delà du changement de nom, plusieurs règles ont aussi été changées.
Peu importe ce que 2021 nous réserve, l'Association des Propriétaires du Québec sera là pour vous soutenir et adapter ses services aux besoins réels.