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Il faut redonner le goût de l'immobilier résidentiel aux investisseurs privés

Il faut redonner le goût de l'immobilier résidentiel aux investisseurs privés

Personne ne peut nier le fait que les investisseurs privés ne peuvent plus s'intéresser à la construction de logements pour location sans être dans l'obligation de prévoir des loyers beaucoup plus dispendieux, alors que l'évolution du prix des loyers n'a pas suivi les coûts de construction au Québec.

Nous avons eu l'occasion de rencontrer les responsables de l'habitation des trois principaux partis politiques du Québec pour tenter de les sensibiliser sur des améliorations qui devraient être apportées au système actuel de l'habitation résidentielle.

Nous croyons toujours que nos loyers devraient davantage évoluer avec un libre marché, une formule qui permettrait d'améliorer le parc actuel de logements du privé, et provoquer la venue de nouveaux logements favorables aux locataires. Nous savons que les loyers du Québec sont encore parmi les plus bas au Canada.

Nous avons fait part, lors de nos rencontres, qu'il serait préférable de venir en aide aux locataires qui sont vraiment démunis en les aidant davantage financièrement pour qu'ils puissent obtenir des logements convenables, alors que la formule des HLM ne devrait être utilisée que pour les cas bien particuliers. En tenant les loyers le plus bas possible pour tout le monde, nous mettons en péril le marché de l’immobilier locatif résidentiel, et nous nuisons à l’ensemble des locataires.

Nous avons discuté d'irritants que doivent toujours subir les propriétaires, tels que les délais de la Régie du logement qui sont encore très longs et qui causent préjudice autant aux locataires qu'aux propriétaires. Des efforts ont été faits avec l'ajout de régisseurs mais ce n'est pas suffisant. La cession de bail doit être revue alors que des locataires y ont même trouvé une formule gagnante pour s'enrichir aux dépens des propriétaires. Il y a également les abus de procédure, en particulier au niveau des droits de demande de rétractation, alors que certains locataires y ont trouvé un moyen exceptionnel pour ne pas payer le loyer et gagner du temps, avant d'être évincer du logement pour non paiement de loyer. Ces situations doivent être corrigées dans les meilleurs délais.

Finalement, nous croyons que les partis politiques devraient s'intéresser à redonner le goût de l'immobilier résidentiel aux investisseurs privés, en déréglementant le plus possible le secteur de l'habitation, une formule qui serait gagnante pour tous les citoyens. Nous croyons fermement que les locataires seraient également avantagés par une dynamique de marché, libre des contraintes de l’État.

Me Martin A. Messier

Me Martin A. Messier a fait ses études au Collège Jean-de-Brébeuf avant de continuer ses études en droit à l'Université de Montréal. Il est membre du Barreau du Québec depuis 1992, et œuvre auprès des propriétaires de logements locatifs depuis 1993.

Il est entre autres président de l'Association des propriétaires du Québec, propriétaire d'une compagnie de gestion immobilière. Il est fréquemment invité comme conférencier dans le cadre de conférences et de séminaires juridiques et de gestion portant sur le louage immobilier.

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