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L'Association des propriétaires du Québec (APQ): Le rapport de la SCHL montre que le marché immobilier locatif québécois n'a guère changé cette année

L'Association des propriétaires du Québec (APQ): Le rapport de la SCHL montre que le marché immobilier locatif québécois n'a guère changé cette année

L'Association des propriétaires du Québec (APQ) tient à réagir suite à l'annonce des résultats d'enquête sur les logements de la SCHL.

Le taux d'inoccupation est resté stable, voire une légère baisse dans la majorité des régions. Le taux d'inoccupation est passé de 2,7% à 2,6% cette année dans l'ensemble du Québec.
On peut constater que le marché locatif se détend dans la région de Québec qui progresse de 1,0% à 1,6%. Mais dans certaines régions comme la RMR de Sherbrooke le taux d'inoccupation est toujours très élevé avec 3,7% d'inoccupation.

Toujours selon cette étude, le prix des loyers au Québec ont augmenté de 2,6%. Mais cette hausse est nettement insuffisante pour permettre le maintien des immeubles en bon état.
"Pour tous les propriétaires de logements locatifs, il est difficile de rénover avec les taux octroyés par le gouvernement. Les investissements immobiliers sont de moins en moins rentables pour un propriétaire, tant que les différents paliers gouvernementaux laisseront aller cette détérioration et ce désintéressement avant d'agir.", d'ajouter M. Messier.

"Il faut remettre en question l'existence même du contrôle des loyers. Cette façon trop restrictive, qui n'accorde que des hausses trop faibles des loyers, ne permet pas de stimuler la construction, ni l'investissement dans les travaux majeurs de rénovation. Ce contrôle est autant préjudiciable aux locataires qu'aux propriétaires. Il faut retrouver l'inspiration et le dynamisme de la libre concurrence.", de conclure le président de l'APQ.

L'APQ souhaite que le gouvernement adopte une refonte complète de la méthode de fixation des loyers et permettre aux propriétaires de remettre le logement au prix du marché lors du départ du locataire, qui a bénéficié de faibles hausses lors de son bail. Sans compter les taxes qui sont comprises dans le calcul de l'augmentation et qui constituent une grande partie suite aux fortes hausses du taux de taxation et de la valeur des immeubles par les différentes municipalités.

"Nous pouvons constater cette problématique par le budget de la Ville de Montréal qui, lorsque présenté, pénaliserait les propriétaires de duplex et triplex", selon Martin Messier, président de l'APQ.

Association des Propriétaires du Québec

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