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L'économie canadienne devrait continuer de croître au cours de la deuxième moitié de 2010, selon Recherche économique RBC

L'économie canadienne devrait continuer de croître au cours de la deuxième moitié de 2010, selon Recherche économique RBC

Après les rapides gains enregistrés en début d'année, l'économie canadienne a ralenti au deuxième trimestre et ne devrait afficher qu'une légère remontée au cours de la deuxième moitié de l'année, selon le dernier rapport sur les Perspectives économiques produit par Recherche économique RBC.

RBC a légèrement tempéré ses prévisions pour 2010 et prévoit une croissance du PIB de l'ordre de 3,3 %, soit légèrement moins que le taux de 3,6 % annoncé au dernier trimestre.

« Bien que la croissance observée au deuxième trimestre ait permis de restaurer le PIB réel à un niveau près de son sommet atteint avant la récession, les préoccupations suscitées par les États-Unis et la nervosité des investisseurs par rapport à la santé de l'économie mondiale sont de mauvais augure pour les perspectives de croissance au cours de la deuxième moitié de l'année », a expliqué Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC.

RBC prévoit que l'économie continuera de croître et que l'écart de production sera entièrement comblé d'ici le milieu de 2012. Le marché du travail a récupéré 94 % des emplois perdus au cours de la récession, et l'on s'attend à ce que le taux de chômage chute pour atteindre 7,3 % d'ici la fin de 2011, comparativement au taux de 8 % enregistré au deuxième trimestre.

Les dépenses en infrastructure du gouvernement prenant fin au cours du premier trimestre de 2011, le secteur privé devra combler le vide afin de soutenir la croissance économique.

Le PIB devrait croître de 3,2 % en 2011, soit de 0,3 point de pourcentage de moins que ce qui avait été annoncé dans les perspectives du trimestre précédent. Le taux d'inflation de base est demeuré stable pendant le ralentissement économique, et RBC s'attend à ce que ce taux demeure au centre de la fourchette cible de 2 % fixée par la Banque du Canada.

« La conjoncture financière internationale a été moins sévèrement touchée par la crise de la dette souveraine en Europe qu'on ne l'avait craint, a expliqué M. Wright. Alors que les banques centrales s'engagent à faire tout le nécessaire pour assurer la viabilité de la reprise, les taux d'intérêt resteront faibles dans le but de soutenir les entreprises et de favoriser les dépenses de consommation, une fois la confiance retrouvée  ».

Compte tenu de la faiblesse marquée du PIB réel au second trimestre, ainsi que des performances décevantes des marchés de l'habitation et de l'emploi au cours des derniers mois, RBC a ramené ses prévisions de croissance pour le PIB américain à 2,7 % pour 2010 et à 3,0 % pour 2011, comparativement aux taux de 3,1 % et de 3,4 % annoncés au dernier trimestre.

Selon le rapport, le dollar canadien a subi les effets négatifs des préoccupations relatives à la durabilité des reprises américaine et mondiale, ainsi que des répercussions de ces préoccupations sur les cours des produits de base, et demeurera probablement sous pression jusqu'à ce que les risques d'un nouveau ralentissement de l'économie mondiale se soient dissipés. RBC prévoit que le dollar canadien terminera 2010 à 93,45 cents américains et qu'il reprendra sa montée vers la parité d'ici le milieu de 2011.

À l'échelle provinciale, RBC s'attend à ce que l'économie de chaque province observe une croissance en 2010, même si les prévisions à cet égard ont dû être rabaissées pour la plupart d'entre elles en raison du ralentissement économique.

Toutefois, les prévisions de croissance économique de deux provinces ont été rajustées à la hausse : la Saskatchewan, qui passe de 3,8 % à 6,3 %, et l'Alberta, qui passe de 3,1 % à 3,5 %. Les plus fortes révisions à la baisse ont été apportées au Manitoba (qui est passé de 2,9 % à 2,0 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (de 4,1 % à 3,3 %). Les rajustements apportés aux autres provinces ont été relativement modérés par rapport aux taux mentionnés en juin. Les voici :

  • C.-B. : croissance de 3,3 % révisée à la baisse par rapport au taux précédent de 3,5 %
  • ONT. : croissance de 3,5 % révisée à la baisse par rapport au taux précédent de 3,8 %
  • QC : croissance de 3,0 % révisée à la baisse par rapport au taux précédent de 3,5 %
  • N.-B. : croissance de 2,3 % révisée à la baisse par rapport au taux précédent de 2,4 %
  • N.-É. : croissance de 1,8 % révisée à la baisse par rapport au taux précédent de 2,2 %
  • Î.-P.-É. : croissance de 2,1 % révisée à la baisse par rapport au taux précédent de 2,6 %

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