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La tendance des mises en chantier d’habitations était à la hausse au Canada en mars

La tendance des mises en chantier d’habitations était à la hausse au Canada en mars

La tendance des mises en chantier d’habitations a évolué à la hausse en mars pour se chiffrer à 211 342 au Canada, comparativement à 205 521 en février, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Cette tendance correspond à la moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé (DDA) de mises en chantier d’habitations.

« En mars, le nombre de logements commencés a atteint son plus haut niveau depuis septembre 2007, ce qui a fait monter la tendance des mises en chantier d’habitations pour un troisième mois de suite. L’accélération de la construction résidentielle à l’échelle nationale s’explique par une tendance à la hausse des mises en chantier de maisons individuelles et de logements collectifs en Ontario et un accroissement constant de la construction d’appartements locatifs au Québec », a déclaré Bob Dugan, économiste en chef à la SCHL.

Faits saillants de mars

  • À Vancouver, la tendance des mises en chantier d’habitations était à la baisse pour un quatrième mois d’affilée. Elle demeure toutefois supérieure à la moyenne sur cinq ans. Quant au nombre réel d’habitations commencées, il a atteint son plus haut niveau depuis 1972 pour un mois de mars. Cette forte activité a été alimentée par le segment des appartements. Dans la RMR de Vancouver, les mises en chantier ont également repris de la vigueur après les températures particulièrement froides de l’hiver dernier.
  • À Toronto, la tendance globale des mises en chantier d’habitations a évolué à la hausse en mars, grâce à une progression de l’activité enregistrée pour tous les types de logements. Les mises en chantier d’appartements ont affiché la plus forte augmentation de la tendance en mars, mais le rythme de la construction de maisons individuelles tend à la hausse depuis la fin de l’été dernier. La demande de logements neufs s’accroît alors que l’offre est faible sur les marchés de la location et de la revente, comme en témoignent les bas taux d’inoccupation d’appartements locatifs et la diminution du nombre d’inscriptions courantes.
  • En raison notamment du repli de l’activité dans la catégorie des maisons en rangée, la tendance des mises en chantier d’habitations dans la RMR de Hamilton a évolué à la baisse en mars, et ce, en dépit de la vigueur du rythme de la construction observé du côté des maisons individuelles et des jumelés. Malgré cette tendance à la baisse, la forte demande provenant des acheteurs de Hamilton et de ceux de l’extérieur de la ville a continué de soutenir la construction de maisons en rangée, car ce type de logement demeure l’option la plus viable pour de nombreux accédants à la propriété.
  • La demande est le sujet de l’heure sur le marché de l’habitation de St. Catharines-Niagara. Comme les acheteurs de Toronto et de Hamilton sont à la recherche d’options de logement relativement abordables dans la région, l’offre de logements existants s’en trouve considérablement réduite et les prix montent en flèche. Cette situation incite les acheteurs à se tourner vers le marché du neuf. Les maisons individuelles neuves demeurent d’ailleurs très prisées dans la région de Niagara Falls, où le nombre de terrains est abondant.
  • Le rythme de la construction de logements collectifs est resté vigoureux en mars dans la région de Montréal. En plus de plusieurs résidences pour personnes âgées, de nombreux appartements locatifs ont été mis en chantier le mois passé aux quatre coins de la métropole, si bien que la production de ce type de logement a atteint un sommet inégalé en 25 ans. Avec la baisse du stock de copropriétés invendues, on remarque aussi un regain d’activité dans cette catégorie, puisque la réalisation de nombreux nouveaux projets de copropriétés a débuté.
  • Le rythme de la construction résidentielle a faibli depuis le début de l’année dans la région de Québec. Ce ralentissement s'explique principalement par un repli de l’activité du côté des logements locatifs traditionnels. Il faut dire que les mises en chantier des unités de ce type ont atteint des niveaux historiquement élevés en 2015 et en 2016. Ainsi, compte tenu du nombre important d’appartements locatifs en construction et de la hausse récente du taux d’inoccupation dans la région, un rajustement à la baisse était attendu.
  • À Charlottetown, la construction résidentielle connaît un élan haussier. La forte croissance démographique, conjuguée à l’offre limitée de logements existants et locatifs, a incité plus d’acheteurs à chercher sur le marché du neuf. Au premier trimestre de 2017, les mises en chantier de maisons individuelles ont ainsi atteint des niveaux que l’on n’avait pas vus depuis 1987.

Étant donné la grande variabilité des chiffres estimatifs mensuels, la SCHL tient compte de la tendance, en plus du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé, pour obtenir un portrait plus complet de l’état du marché de l’habitation canadien. Dans certaines situations, il pourrait être trompeur de n’analyser que les données désaisonnalisées annualisées (DDA), car les mises en chantier d’habitations sont alimentées surtout par le segment des logements collectifs, où l’activité peut varier beaucoup d’un mois à l’autre.

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