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Le marché résidentiel canadien recule légèrement d’octobre à novembre

Selon les statistiques publiées par L’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes résidentielles ont baissé d’un mois à l’autre en novembre 2022.

Faits saillants

  • En novembre, les ventes résidentielles nationales ont reculé de 3,3 % d’un mois à l’autre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont diminué de 38,9 % par rapport à novembre 2021.
  • Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 1,3 % d’un mois à l’autre.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a baissé de 1,4 % d’un mois à l’autre et de 4,4 % d’une année à l’autre.
  • En novembre, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a diminué de 12 % d’une année à l’autre.

Les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont reculé de 3,3 % d’octobre à novembre 2022. Ce recul vient effacer le léger gain enregistré en octobre et reprend la tendance modératrice qui s’est amorcée en février dernier.

Environ 60 % des marchés locaux ont connu une diminution des ventes en novembre, notamment dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, à Edmonton, dans la région du Grand Toronto et à Montréal.

En novembre 2022, le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions a baissé de 38,9 % par rapport au résultat quasi record du même mois l’an dernier, et s’est établi à environ 13 % sous la moyenne prépandémique décennale pour le mois en question.

« Les données du mois de novembre ne révèlent pas de grandes surprises, et suivent les mêmes tendances de recul des ventes et de prix modérés que nous observons depuis plusieurs mois maintenant, précise Jill Oudil, présidente de l’ACI. Cela dit, il est peu probable que la situation des taux d’intérêt à laquelle sont confrontés les acheteurs s’améliore au cours du premier semestre de 2023 et fort probable qu’elle demeure inchangée. Néanmoins, il se peut que ce soit le premier printemps depuis plusieurs années où les acheteurs n’auront pas à se faire concurrence pour les propriétés qui les intéressent. Si vous envisagez de vendre ou d’acheter une propriété en 2023, l’idéal est de communiquer avec votre courtier ou agent immobilier local qui vous fournira les informations et les conseils dont vous aurez besoin. »

« Les données du mois de novembre sont conformes aux prévisions à l’échelle du pays – mois encore assez tranquille – et il est peu probable que la situation s’améliore cet hiver, la Banque du Canada ayant encore relevé ses taux la semaine dernière, a déclaré l’économiste principal de l’ACI, Shaun Cathcart. Il sera intéressant de voir ce que feront les acheteurs lorsque les inscriptions commenceront à sortir en grand nombre au printemps, et encore plus intéressant de voir ce qui se passera un peu plus tard lorsque la Banque du Canada, étant à, ou tout près de, la fin de son cycle de resserrement, commencera éventuellement à réduire les taux. Mais tous les autres facteurs fondamentaux de la reprise du marché sont toujours nécessaires. »

En novembre, le nombre de nouvelles inscriptions a reculé de 1,3 % d’un mois à l’autre. Elles ont connu une baisse dans un peu plus de la moitié des marchés locaux. Dans les plus grands marchés canadiens, l’offre est demeurée largement inchangée d’un mois à l’autre, à l’exception de baisses plus importantes enregistrées dans le Lower Mainland et à Okanagan, en Colombie-Britannique.

De façon générale, on peut dire que les nouvelles inscriptions n’ont pas inondé le marché en novembre. Le mois de novembre 2022 a connu le moins de nouvelles inscriptions pour ce mois en 17 ans, à l’exception de novembre 2019.

Avec cette baisse des ventes d’un mois à l’autre légèrement plus marquée que la baisse des nouvelles inscriptions, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a légèrement reculé pour s’établir à 49,9 % en novembre, comparativement à 50,9 % en octobre. Le ratio demeure aux alentours de 50 % depuis le mois de mai, et la moyenne à long terme de cette mesure se situe à 55,1 %.

Si l’on compare le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et les moyennes à long terme, on constate qu’environ 70 % des marchés locaux sont en équilibre.

On comptait 4,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin novembre 2022. Cette mesure se rapproche de celle enregistrée dans les mois précédant les premiers confinements dus à la pandémie, et demeure toujours près d’un mois complet en dessous de sa moyenne à long terme.

En novembre 2002, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a baissé de 1,4 % d’un mois à l’autre, poursuivant la tendance installée depuis le printemps.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 11,5 % en dessous du sommet enregistré. La ventilation régionale révèle que les derniers reculs mensuels se sont surtout produits en Ontario et dans certaines régions de la Colombie-Britannique, et dans une moindre mesure partout ailleurs. Alors que les prix ont diminué sensiblement partout, les marchés de Calgary, Regina et Saskatoon se démarquent avec des prix près des sommets enregistrés.

L’IPP MLS® global et composé (non désaisonnalisé) a diminué de 4,4 % d’une année à l’autre en novembre.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays s’est établi à 632 802 $ en novembre 2022, soit une baisse de 12 % comparativement au même mois l’an dernier. Le prix moyen national est fortement influencé par les ventes dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse d’environ 123 000 $.

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