Suite au dépôt du budget provincial le 20 mars dernier, l’APQ tient à dresser un état des lieux par rapport à la situation des immeubles locatifs résidentiels.
Le budget 2011 s’est distingué par l’absence notoire d’incitatifs fiscaux pour les propriétaires nous poussant à déclarer que le gouvernement ne semble pas vraiment se préoccuper de ces derniers et la situation reste préoccupante. En effet, M. Bachand ministre des finances avait déclaré que le budget 2012 serait austère et déficitaire, les nouveaux programmes et mesures que le gouvernement juge coûteux ne seront pas élaborés. Et les propriétaires continuent de faire partie des laissés pour compte des pouvoirs publics.
Avec intérêt pourtant, nous avons revu les services et programmes d’aides au logement ( édition de décembre 2011) et suivi le projet de loi 4 sur les crédits fonciers ( Loi permettant aux municipalités d’octroyer un crédit de taxes à certains propriétaires d’immeubles résidentiels touchés par une hausse de leur valeur excédant la moyenne de façon significative), mais les délais interminables devant la Régie du logement dû au manque de ressources, l’insuffisance et contrôle excessif des taux d’augmentation des loyers, les hausses des taxes et bien d’autres sont des obstacles réels que les propriétaires doivent supporter dans la gestion courante de leurs propriétés.
Nous réitérons notre position sur le fait qu’il faut assouplir les règles et adopter d’autres mesures d’aide financières, ceci afin d’encourager les propriétaires dans les travaux de rénovations et d’entretien et dans la construction de nouveaux immeubles. Les allocations accordées aux clientèles démunies doivent primer sur les subventions pour la construction des logements sociaux ce qui aura pour effet d’accroitre les capacités de paiement de celles-ci. Nous croyons qu’il faut investir dans la personne et non dans la pierre. Il faut par ailleurs relever le prix des loyers dans la province car les prix des loyers au Québec sont les plus bas au Canada et les taux d’augmentation sont tellement dérisoires qu’ils ne permettent pas aux propriétaires de concilier maintien du bien locatif et rentabilité.
Nous avons toujours soulevé ces problèmes et nous continuerons de les dénoncer dans nos revendications futures. N’hésitez pas à nous faire partager vos avis et propositions.