Vol de plantes : Quand un locataire vend les plantes de l’immeuble…

Vous arrivez pour une visite de routine… et là, plus une seule plante, plus un seul arbuste.

Après quelques échanges, vous découvrez qu'un locataire a vendu les végétaux. Oui, les plantes de votre immeuble, que vous avez payées, entretenues, et qui embellissaient votre propriété, ont été monnayées… sans votre consentement.

Ce cas, aussi surprenant soit-il, soulève une question bien plus large : Jusqu’où peut aller un locataire dans l’appropriation de biens qui ne lui appartiennent pas?

Qu’il s’agisse de plantes, électroménagers, luminaires ou même planchers, les propriétaires sont de plus en plus confrontés à des actes de vol ou de dégradation. Et malheureusement, les recours sont longs, coûteux et souvent frustrants pour tenter de récupérer leur argent.

Des démarches lourdes pour des gestes inacceptables
Pour récupérer son solde, le propriétaire doit :
- Rédiger une mise en demeure
- Réclamer les dommages
- Ouvrir un dossier au Tribunal administratif du logement (TAL)
- Attendre parfois plus d’un an pour une audience
- Obtenir un jugement
- Et enfin tenter de faire exécuter le jugement

Et tout ça, peut-être pour des arbustes volés!

Ce que propose l’APQ pour mieux protéger les propriétaires
Pour éviter que ce genre de situation ne se répète, l’APQ recommande :
- L’instauration d’un dépôt de garantie, comme dans plusieurs autres provinces
- La possibilité de considérer le vol comme une infraction criminelle dans le cadre locatif
- Une audience accélérée au TAL pour les cas graves, notamment lorsque le locataire est toujours en place

Il est plus que le temps d’agir
Ce cas n’est pas une anecdote amusante. C’est un symptôme d’un système qui ne protège pas suffisamment les propriétaires.
L’APQ continue de militer pour des règles plus équilibrées, plus efficaces et plus respectueuses du droit de propriété.